RESUMEPeu de données existent sur la contribution en azote des légumineuses, et leurs impacts en présence des fumures sur la nutrition azotée des céréales. Ainsi, pour évaluer les effets du niébé et des fumures organo-minérales sur la nutrition azotée et les rendements du mil subséquent, une expérimentation a été conduite de 2008 à 2009 à Sadoré au Niger. Dans un dispositif en split-plot, trois doses de résidus, de fumier et d'engrais minéraux ont été appliquées dans une rotation niébé-mil. La méthode isotopique de 15 N a été utilisée pour déterminer le coefficient réel d'utilisation d'engrais azoté (CRU). En présence de résidus, le CRU a varié de 16 à 23%. Les doses du fumier ont entraîné sa variation de 16 à 22%. Le CRU du mil subséquent était de 30% contre 22% pour le mil en monoculture. Le mil subséquent a prélevé du sol 54 kg N ha -1 contre 38 kg N ha -1 pour le mil en continu. Les doses des fumures et leur combinaison dans les systèmes de culture, ont augmenté les rendements du mil de 17 à 272%. La nutrition azotée et la productivité des systèmes peuvent donc être améliorées en combinant les fumures organo-minérales et les rotations avec légumineuses.
REMERCIEMENTS Cette étude a été réalisée grâce au soutien financier et matériel du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO) dans le cadre du projet "Augmentation de la production du niébé par la mise en oeuvre des champs écoles paysans" et du projet Leg-Lab Innovation financé par l'US Agency for International Development (USAID) et les opinions exprimées n'engage que les auteurs et ne reflète pas les points de vue du PPAAO et l'USAID. RESUMELe niébé est une denrée de base en Afrique subsaharienne. Le projet champ école paysan en a introduit des nouvelles technologies améliorées afin d'accroître son rendement dans les régions de Maradi et Zinder. Cette étude qui a concerné un échantillon de 300 producteurs a pour dessein d'identifier les contraintes entomologiques de la culture du niébé et de déterminer les facteurs affectant l'adoption des technologies agricoles. Le modèle de régression LOGIT a été utilisé comme outils d'analyse et les principaux résultats suivants ont été obtenus : 1) la punaise brune (Clavigralla tomensicollis Stall) et le puceron (Aphis craccivora Koch) sont les principaux insectes ravageurs de la culture pour 53 à 61% des répondants ; 2) les taux moyens d'adoption par technologie sont de 74,9% pour les variétés améliorées, 57,2% pour les pesticides chimiques, 20% pour la combinaison fumure organique/NPK ; 21.7% pour l'engrais NPK seul, 7,4% pour les biopesticides à base de graines de Neem et 5,7% pour le respect de la densité de semis. Ces ratios sont 2 à 16 fois plus élevés chez les producteurs formés par rapport aux non formés ; 3) les variables « formations par les champs écoles paysans » et « l'accès au crédit » ont influencé positivement l'adoption des variétés améliorées, des biopesticides et des fertilisants ; 4) le genre a été positivement déterminant dans le respect de la densité de semis et l'utilisation des fertilisants ; 5) l'âge des répondants a eu une influence significative dans le respect des écartements entre les poquets. Ces données qui ont permis d'apprécier les niveaux d'utilisation des technologies de développement de la culture du niébé pourraient aussi contribuer à améliorer les programmes de vulgarisation des technologies agricoles en zone rurale. © 2017 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : adoption, technologies améliorées, niébé, champ écoles paysans, Maradi, Zinder. M. M. RABE et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 11(2): 744-756, 2017 745 Socio-economic determinants for adoption of improved technologies disseminated through Farmer Field Schools for cowpea production in the regions of Maradi and Zinder in Niger ABSTRACT Cowpea is a staple food in sub-Saharan Africa. The Farmer Field School project introduced new improved technologies to increase cowpea's yield in Maradi and Zinder regions. This study, involved 300 producers, its aim is to identify the entomological constraints of cowpea production and determine the factors affecting the adoption of agricultural technologies. The LOGIT regression model was used as an ...
Essai comparatif de l'utilisation des extraits du Neem et du virus entomopathogène MaviNPV dans la gestion des insectes ravageurs du niébé en milieu paysan au Niger RESUME Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une culture importante dont le rendement est faible en raison de fortes attaques des insectes ravageurs. Cette étude a été entreprise pour comparer l'efficacité de cinq biocides sur la gestion des principaux insectes ravageurs dans la région de Zinder au niveau de quatre villages en 2014 et vingt-cinq villages en 2015. Un dispositif en blocs de Fischer à deux répétitions et six traitements a été mis en place avec trois producteurs par village. Pour les deux années, le pesticide chimique de synthèse et les extraits aqueux de Neem ont été les plus performants avec 6,1 à 17,1% des gousses présentant des dégâts de Clavigralla tomentosicollis Stål, 3,3 à 7,0% affectées par Maruca vitrata Fabricius et des rendements en graines variant de 811 à 1233 kg/ha. Les traitements à l'huile de Neem, au mélange TopBio + Virus et au Virus ont connu plus d'infestation que les traitements précédents avec 23,8 à 65,9% des gousses attaquées par C. tomentosicollis, 17,6 à 25,6% affectées par M. vitrata et un rendement de 389 à 616 kg/ha. Les résultats obtenus encouragent l'utilisation des extraits aqueux de graines de Neem en milieu paysan comme solution de lutte alternative contre les principaux insectes ravageurs du niébé. ABSTRACTCowpea (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) is an important crop with low yield due to serious damage by insect pests. This study was conducted to compare the efficacy of five biocides to control the major insect pests in four villages during 2014 and in twenty-five villages during 2015 in Zinder region. A Fischer block design with two repetitions and six treatments was established with three farmers per village. The synthetic chemical pesticide and Neem aqueous extracts were the most effective for both years with 6.1 to 17.1% pods M. ABDOURAHAMANE HAROUNA et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(2): 950-961, 2019 951 damaged by Clavigralla tomentosicollis Stål ; 3.3 to 7.0% by Maruca vitrata Fabricius and the seed yields ranged from 811 to 1233 kg / ha. The Neem oil, TopBio + Virus and Virus treatments recorded more infestation than the previous treatment with 23.8 to 65.9% of the pods infested by Clavigralla tomentosicollis Stål , 17.6 to 25.6 infested by Maruca vitrata Fabricius and yield of 389 to 616 kg/ ha. The results obtained encourage the use of Neem seed aqueous extracts in rural area as an alternative control method against the cowpea main insect pests.
This work evaluated a collection of hundred groundnut (Arachis hypogaea L.) varieties from different origin using twenty four (24) agro-morphological traits that can help to enhance selection efficiency in crop improvement. The experiment was carried out at the experimental station of INRAN-Tarna, in the region of Maradi (Niger) during the rainy season of 2010. Analysis of variance showed a large variability among varieties for the agro-morphological traits. Principal Component Analysis (PCA), Agglomerative Hierarchical Clustering (AHC) and Fisher Discriminant Analysis (FDA) revealed that this variability is structured into four distinct groups. Groups I and II consisted of early varieties that have a high emergence rate and high pods and seed weight. These groups included mainly local varieties and those introduced in Niger through seed dissemination. Groups III and IV are composed of late varieties with large pods while group III had mostly varieties with long leaflets. Understanding the genetic control of the most discriminating among the studied traits would bring significant contribution to the genetic improvement of this important crop.
Citrullus Colocynthis and Lagenaria siceraria are two species of Cucurbitaceae whose seeds are used for the production of dough, cakes and edible oils in Niger. Yield in seeds of 18 varieties belonging to these two species were assessed on the Faculty experimental field. The average berries production was 17 berries per plant the first year in contrast 6 the second year. The best productivity was achieved with Citrullus colocynthis which gave 82 berries per plant the 1 st year. The average yield in seeds was 180.15 kg/ha the first year and 704.30 kg/ha the second year. The determination of the physicochemical characteristics showed water, ashes, fat, and protein contents which vary respectively from 7 to 9.50%, 4.13 to 4.84%, 18 to 47% and 11 to 35%. The yield in seeds oil varied from 13.7 to 134 L per ha in the first year and 0.26 liters to 800 L per ha the 2nd year. These are the first studies on Cucurbitaceae which link agronomic and physicochemical characteristics of seeds. They showed very important nutrient contents and oil yield, and even higher than some conventional oilseeds. Extraction of oils from these seeds could meet the need of the populations.
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