This study analysed factors that drive producers’ decision to adopt good production practices in cashew production. Data were collected from 395 randomly selected producers from 23 top favourable municipalities (based on criteria such as climate, soil, and disease management) for cashew production in Benin. A multivariate probit regression model was used to estimate the determinants of the adoption of good practices. Findings showed that 70.38% of the cashew producers use firebreaks, 58.23% carried out thinning and 18.48% employed good pest and disease management practices. Overall, the adoption of good agricultural practices in cashew production was negatively influenced by the farm-to-market distance, the sex of the cashew producer and positively correlated with the cashew land size owned; the income from cashew production, membership of a cooperative group, contact with a research agency, participation in agricultural training and perception of good cashew production practices. The pace of adoption of pest and disease management practices is still low yet pests and diseases are one of the major constraints to cashew production. Policies and programs that support cashew production to focus on strengthening the capacities of producers through adequate extension services delivery, and by considering their access to productive resources.
L’insuffisance d’informations sur les cultivars locaux de niébé est l’une des raisons de la non-adoption et de l’introduction de nouvelles variétés dans les zones agroécologiques de production du Bénin. Une sélection participative axée sur le genre des cultivars locaux de niébé, a été conduite dans les villages de Miniffi, de Yagbo et de Gbanlin au Centre-Bénin. A cet effet, la comparaison par paire et le classement matriciel ont été utilisés pour hiérarchiser les variétés produites et les critères de préférence selon les producteurs et les productrices. La perception du meilleur cultivar, selon les producteurs était non seulement fonction du genre mais également du milieu d’étude. Les groupes socioprofessionnels des villages de Miniffi et de Yagbo attribuaient le titre de meilleur cultivar à celui qui présentait un bon potentiel au rendement, un écoulement facile et une meilleure qualité organoleptique. Par contre, au niveau du village de Gbanlin, l’aptitude à la conservation, la qualité organoleptique et l’association culturale étaient déterminantes. Plus spécifiquement, les productrices considéraient qu’un cultivar était bon en fonction de son potentiel de rendement, de son écoulement, de son goût et de son cycle de production. Par ailleurs, les producteurs optaient pour le cultivar qui présentait un bon rendement, avec moins de traitement phytosanitaire et une bonne qualité organoleptique. Ainsi, les cultivars Kaki rouge sont retenus au niveau des villages de Miniffi et de Gbanlin et le cultivar Adjaïkoun pour le village de Yagbo.
La production de l’igname, basée essentiellement sur des cultures itinérantes sur brûlis dans les forêts naturelles ou les savanes arborées, entraîne la dégradation des terres, l’appauvrissement des sols et la perte de la biodiversité. Afin de remédier à ces problèmes, les systèmes agroforestiers sont promus en tant que pratiques agricoles alternatives visant à améliorer la fertilité des sols, les rendements de l'igname et la préservation de l'environnement par le biais de la sédentarisation de la production d'igname. La présente étude avait pour objectif d’analyser les déterminants de l’essai et de l’adoption de deux technologies de sédentarisation : la rotation Mucuna pruriens var utilis-igname et l’association Gliricidia sepium-igname. Les données ont été collectées auprès de 173 producteurs d’igname sélectionnés de manière aléatoire dans quatre communes du département des Collines, au Centre-Bénin. L'analyse de régression probit a montré que l’alphabétisation, l’accès au crédit et la participation à une formation sur la gestion de la fertilité des sols sont des facteurs déterminant positivement l’essai des différentes technologies. Les producteurs vivant proches des marchés ont une plus grande propension à expérimenter les technologies de sédentarisation pour la production d'igname par rapport à ceux qui se trouvent à une distance relativement plus éloignée de ces marchés. Une fois les technologies testées, la disponibilité de main-d’œuvre, la capacité des technologies à restaurer la fertilité des sols, à améliorer le rendement de l’igname et le revenu, à maintenir la qualité de l’igname, voire à contrôler les adventices deviennent cruciales dans la décision finale du producteur d’adopter lesdites technologies. Après l’essai des technologies, l’appui-conseil sur les aspects techniques devient moins important si les producteurs n’ont pas accès au crédit nécessaire pour mettre en œuvre ces technologies. Par conséquent, l’appui-conseil aux producteurs ayant déjà testé la technologie devrait accorder une attention particulière à faciliter l'accès à un crédit adéquat.
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