Dans chaque cas où l'on cherche à évaluer la présence et l'action féminine, il faudrait nécessairement en explorer l'amont et l'aval, mais il me semble que l'année 1793 se prête Deux occasions de participation féminine en 1793 : le vote sur la Constitutio...
Varia L'élargissement du droit de vote entre 1792 et 1795 au travers du dénombrement du comité de division et des votes populaires sur les constitutions de 1793 et 1795
EN NOVEMBRE 2002, aux journées d'Aix, j'avais pensé traiter : « Élection et nomination des comités de surveillance-Les questions de l'arbitraire et de la dualité de pouvoir dans les sources nationales » et parler du glissement qui se produit en 1793-1794 depuis les comités de surveillances (CdS) initiaux, communaux, vers des comités organisés de fait par canton ou par district… Mais les intéressants débats à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme (MMSH) d'Aix, puis les documents successivement reçus des organisateurs qui esquissaient le projet d'un ouvrage, m'ont amené à concevoir le sujet plus globalement, sur un plan à la foi plus documentaire et un peu plus « problématisant », comme on jargonnait jadis. C'est que le travail sur les comités, s'il avance, peut avoir des enjeux. Quand on parle de comités de surveillance, ou de comités révolutionnaires ou de comités de salut public locaux, chaque auteur ou chercheur peut en avoir une idée bien spécifique. On traite en effet sous ces dénominations aussi bien des institutions communales électives nées de la loi du 21 mars 1793 et qui prennent toute leur importance en l'an II, que de structures parfois très antérieures ou encore d'autres, plus tardives. Les premières sont organisées par commune, puis par canton, les autres par ville, par district voire par département. Si leurs statuts légaux et leurs rapports à l'élection populaire sont variables, elles sont très influentes et restent opérationnelles pendant des mois, au vu et au su des autorités supérieures. C'est ce que la diversité des cas évoqués lors de la journée de travail d'Aix a montré de façon évidente, du Puy-de-Dôme de Philippe Bourdin à l'Ain de Philippe Croyet. Les origines de ces comités ne sont donc pas conçues de la même façon par les historiens : certains voient les premiers CdS dans les comités secrets que mettent en place des administrations de tous niveaux lors de chaque crise depuis l'été 1791, comités dont les fonctions se prolongent ensuite dans des rôles de plus en plus spécialisés ; d'autres chercheurs voient l'institution de façon plus restrictive et légale, naissant de la stricte Notes pour un projet de Guide de recherche Rives méditerranéennes, 18 | 2006
Dans chaque cas où l'on cherche à évaluer la présence et l'action féminine, il faudrait nécessairement en explorer l'amont et l'aval, mais il me semble que l'année 1793 se prête Deux occasions de participation féminine en 1793 : le vote sur la Constitutio...
The Revolution and the Struggle of Share-Farmers.
The results of a systematic inventory of tithe-levying conflicts between the common people and the clergy, and between landowners and share-farmers in the South-Western province of Gascogne, is given as a contribution to the study of the pre-revolutionary period; we find in it an analysis of the material causes that were instrumental in the radical dechristianisation process, and precisions as to the nature of social conflicts in the village context under the Old Régime.
The article also shows how, after 1789, the landowners impropriated the tithes that had supposedly been abolished, and documents the attempts of Gascogne share-farmers to oppose salary limitations and the concentration of ground rent. It recounts certain historically contingent victories gained by share-farmers in the years 1793-1794, but also the reaction that ensued and its long term consequences for Gascony and more speciflcally, for the peasantry of the Gers department.
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