SummaryThe Congo Grey Parrot Psittacus erithacus has experienced a severe population breakdown in recent decades. The rainforests of the Korup region in Southwest Cameroon may harbour a large population of this species, but density and population estimates from this area remain controversial. Before the 2016 breeding season, we surveyed Grey Parrots along transects (621.1 km survey effort) in three adjacent landscape types: primary forest in Korup National Park (KNP), smallholder agroforestry matrix (AFM), and industrial oil palm plantation (OPP). We also collected information on the trees used for nesting, feeding and roosting. Using Distance analysis, we estimated relatively low densities of stationary flocks, ranging from 0.30 ind./km2 in KNP, over 0.82 ind./km2 in OPP to 2.70 ind./km2 in the AFM. Parrots were observed feeding or roosting in 17 tree species, of which 15 were located in AFM alone. Feeding was most often observed on cultivated Elaeis guineensis and Dacryodes edulis, but never in maize. The detected parrot densities probably reflect declines within the period 2008–2016, suggesting that the species’ recent IUCN uplisting to ‘Endangered’ and transfer to CITES Appendix I was indeed justified. Our results also suggest that traditional smallholder agroforestry may play a role in habitat conservation strategies, since these forms of cultivation may maintain important breeding and feeding opportunities for Congo Grey Parrots.

Pericopsis elata est une espèce héliophile à haute valeur commerciale inscrite à l’annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Des expérimentations sylvicoles de cette espèce avaient été initiées par le Centre technique forestier tropical (CTFT) en 1972 et 1975 dans la réserve de la Kienké-Sud (Cameroun) dans le cadre d’un programme de recherche sur la sylviculture par plantation de cette espèce. Deux plantations avaient alors été installées par la méthode de recrû avec des écartements de 3 m × 3 m et 3 m × 4 m. L’objectif de ce travail est d’évaluer sur la base de quatre paramètres structuraux, l’espacement le plus adapté à la sylviculture en plantation de Pericopsis elata suivant la méthode de recrû. Un inventaire exhaustif à 100% a été réalisé dans chaque plantation. Au cours de celui-ci les diamètres et les hauteurs ont été prélevés. Les paramètres structuraux et dendrométriques de chaque plantation ont été analysés. L’espacement initial influence la structure des plantations en affectant la morphologie des tiges et leurs performances en termes de croissance en diamètre. En outre, un espacement trop réduit favorise les inégalités de croissance augmentant ainsi la compétition asymétrique. Ainsi, l’espacement 3 m × 4 m serait le mieux adapté à la sylviculture de Pericopsis elata en plantation suivant la méthode de recrû.

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