Objectifs : Cette étude a été réalisée avec pour objectif de recenser les connaissances ancestrales relatives au traitement traditionnel de la maladie hémorroïdaire auprès des tradipraticiens de santé de la sous-préfecture d’Ouragahio (Côte d’Ivoire) et ainsi contribuer à la valorisation de la médecine traditionnelle. Méthodologie et Résultats : Une collecte de données a été effectuée à travers des enquêtes ethnobotaniques grâce au concours de 33 guérisseurs et herboristes natifs de la localité visitée. Les informations recueillies ont été statistiquement traitées et ont permis de calculer des indices spécifiques. Il en ressort que dix-sept (17) espèces de plantes médicinales réparties en 15 genres appartenant à 11 familles sont recommandées pour la préparation de 19 recettes majoritairement monospécifiques (63,16%). Les Fabaceae forment la famille la plus représentée. Les feuilles (41,94%) sont les organes les plus sollicités. Le mode de récolte prépondérant est la cueillette (61,29%), la pulvérisation (45%) est la technique de préparation dominante et l’administration se fait majoritairement par voie orale (52,63%). Alchornea cordifolia est l’espèce la plus mentionnée (FC = 87,87%) et détient l’indice de consensus maximum de cette étude (IC = 0,76). Elle constitue avec Rhygiocarya racemiflora les plantes anti hémorroïdaires préférées des répondants (NP= 15,15%). Conclusion et Application des résultats : Les résultats de cette étude s’avèrent déterminantes étant donné qu’ils pourraient orienter des phytochimistes, des toxicologues et des pharmacologues sur de nouvelles pistes de recherches pouvant aboutir à la mise au point de médicaments traditionnels améliorés accessibles aux ménages à revenus modestes. Mots clés : Ethnobotanique, médecine traditionnelle, hémorroïdes, Ouragahio, Côte d’Ivoire. Plants used in traditional medicine against haemorrhoidal pathology by Beté of the Ouragahio sub-prefecture, department of Gagnoa (Côte d’Ivoire). ABSTRACT Objectives: The purpose of this study was to identify ancestral knowledge of the traditional treatment of haemorrhoid disease among health traditional practitioners in the sub-prefecture of Ouragahio (Côte d’Ivoire) and contribute to the promotion of traditional medicine. Methodology and Results: A data collection was carried out through ethnobotanical surveys with the help of 33 healers and herbalists from the locality visited. The information collected was statistically processed and made it possible to calculate specific indices. Asa result, seventeen (17) species of medicinal plants, divided into 15 genera belonging to 11 families, are recommended for the preparation of 19 recipes that are predominantly monospecific (63.16%). Fabaceae is the most represented family. Leaves (41.94%) are the most stressed organs. The predominant method of harvesting is picking (61.29%), spraying (45%) is the dominant preparation technique and administration is mainly by oral means (52.63%). Alchornea cordifolia is the most mentioned species (CF = 87.87%)and holds the maximum consensus index for this study (CI = 0.76). With Rhygiocarya racemiflora, it is the preferred haemorrhoid treatment plant of the respondents (NP = 15.15%). Conclusions and application of findings: The results of this study are decisive since they could be found in plant chemists, toxicologists and pharmacologists on new avenues of research that could lead to the development of improved traditional medicines for low-income households. Keywords: Ethnobotany, traditional medicine, haemorrhoids, Ouragahio, Côte d’Ivoire.
The present study was done in seven markets of Abobo (Côte d’Ivoire) for inventory vegetal antidiarrheal resources. Ethnobotanical information obtained beside 44 traditional herbalists, based on interviews, show that 18 plants species are used to cure to diarrhoea. They are belonging to 17 genera and 11 families. The best represented families were: Euphorbiaceae. Three species commonly cited by healers were: Psidium guajava, Alchornea cordifolia and Euphorbia hirta. Various plant organs are used for the preparation of drug recipes. Leaves are the most used. These receipts which are mainly multispecific require different preparation methods (decoction, soaking and kneading). Most remedies are prepared as a decoction. Administration was essentially oral. This study constitutes a source of very precious information for subsequent researches for the domains of the phytochemistry and pharmacology in order to search for new natural substance. RÉSUMÉ Plantes antidiarrhéiques vendues par les herboristes des marchés de la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan (Côte d’Ivoire). La présente étude a été conduite dans sept marchés de la commune d’Abobo (Côte d’Ivoire) pour inventorier les ressources végétales antidiarrhéiques. À l’aide de fiches questionnaires, les informations ethnobotaniques obtenues auprès de 44 herboristes, révèlent que 18 espèces de plantes sont utilisées pour combattre la diarrhée. Elles sont réparties en 17 genres et 11 familles avec une importante représentativité des Euphorbiaceae. Les trois espèces couramment citées par ces herboristes sont : Psidium guajava, Alchornea cordifolia et Euphorbia hirta. Différents organes de plante sont utilisés pour la préparation des recettes médicamenteuses. Les feuilles sont les plus employées. Les recettes, majoritairement plurispécifiques, nécessitent diverses méthodes de préparation (décoction, macération et pétrissage). La majorité des remèdes est préparée par décoction. L'administration des remèdes est faite essentiellement par la voie orale. Cette étude constitue une source d’informations très précieuse pour les recherches ultérieures dans les domaines de la phytochimie et de la pharmacologie en vue de rechercher de nouvelles substances naturelles.
Dans le but de contribuer à la sauvegarde des savoirs médicaux ancestraux et à la valorisation de la médecine traditionnelle, cent vingt tradipraticiens du département de Gagnoa ont été soumis à des entretiens semi-structurés portant sur les procédés nomenclaturaux des plantes médicinales employées dans le traitement des troubles gastroentérologiques. Ainsi, cinquante et une plantes médicinales ont été inventoriées et reparties en 47 genres et 24 familles d’Angiospermes avec une prépondérance des Fabaceae et des Lamiaceae regroupant chacune 13,73% des espèces recensées. Ces plantes portent des appellations en langues locales ivoiriennes. Quarante-cinq espèces portent des noms en langue autochtone Bété représentant 88,24% des espèces recensées. Seulement neuf d’entre elles sont désignées par des noms ayant un sens. Leurs significations se rapportent soit à leur milieu de vie, soit à leur utilité ou à leur aspect ou encore font référence à des animaux. Cette étude revêt un intérêt pour les pays africains, en particulier la Côte d’Ivoire où le savoir ancestral se perd au fil du temps avec l’abandon d’un certain nombre de valeurs culturelles. order to contribute to the preservation of ancestral medical knowledge and the promotion of traditional medicine, one hundred and twenty tradipraticians of the department of Gagnoa were subjected to semantic interviews structured on the nomenclatural processes of medicinal plants used in the treatment of gastroenterological disorders. Thus, fifty-one medicinal plants were inventoried and divided into 47 genera and 24 families of Angiosperms with a preponderance of Fabaceae and Lamiaceae, each comprising 13.73% of the species surveyed. These plants have names in local Ivorian languages. Forty-five species have native Bété names representing 88.24% of the species surveyed. Only nine are referred to as names with meaning. Their meanings refer either to their environment, their usefulness or their appearance, or to animals. This study is of interest to African countries, in particular Côte d'Ivoire, where traditional knowledge is lost over time with the abandonment of certain cultural values
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