Gomez and Wald (2010) found that Ontario salary disclosure did not restrain top university salaries. We provide evidence that supports and extends this conclusion by finding that since 1996, with the exception of school boards, Ontario public sector top salaries have increased at about the same rate as top-end salaries for the province as a whole. The time path in top public sector salaries is much smoother, suggesting short-run insulation from private sector markets. We consider alternative theories of the surge in top-end incomes, noting that the rise in Ontario top public salaries had no direct link with international trade and occurred without declining unionization. One possibility is that reduced top marginal tax rates improved the bargaining position of high-salaried employees by enhancing the gains of outside offers.Sommaire : Gomez et Wald (2010) ont trouvé que la divulgation des salaires en Ontario n'a pas limité les plus hauts salaires des universitaires. Les auteurs fournissent des preuves qui appuient et renforcent cette conclusion en découvrant que depuis 1996, à l'exception des conseils scolaires, les plus hauts salaires du secteur public de l'Ontario ont augmenté pratiquement au même taux que les hauts salaires de la province dans son ensemble. Le parcours temporel des hauts salaires du secteur public est beaucoup plus graduel, laissant entendre un isolement à court terme des marchés du secteur privé. Les auteurs étudient des théories alternatives sur la poussée des revenus les plus élevés, notant que l'augmentation des plus hauts salaires des fonctionnaires de l'Ontario n'avait ni de lien direct avec le commerce international, ni avec une baisse de la syndicalisation; cependant, une réduction des taux d'imposition marginaux les plus élevés aurait pu améliorer la position de négociation des employés à salaire élevé en améliorant les gains des offres de l'extérieur.The main contributions of the first three authors were made while they were students and