In this paper we want to explore an argumentative pattern that provides a normative justification for expected utility functions grounded on empirical evidence, showing how it worked in three different episodes of their development. The argument claims that we should prudentially maximize our expected utility since this is the criterion effectively applied by those who are considered wisest in making risky choices (be it gamblers or businessmen). Yet, to justify the adoption of this rule, it should be proven that this is empirically true: i.e., that a given function allows us to predict the choices of that particular class of agents. We show how expected utility functions were introduced and contested in accordance to this pattern in the 18 th century and how it recurred in the 1950s when M. Allais made his case against the neobernoullians.
International audienceCet article a pour objet de mettre au jour les processus d'ajustement des établisse-ments face à la crise, les caractériser et, conjointement, analyser la manière dont ils ont été discutés, négociés ou au contraire imposés par les directions. Sur le plan méthodologique, il s'appuie sur 15 monographies d'établissements réalisées dans le cadre des post-enquêtes à l'enquête Relations professionnelles et négociations d'entreprises (REPONSE) 2010-2011. Il montre que les établissements ne subissent pas une crise mais des crises : la dégradation de la conjoncture économique n'est pas la seule cause aux ajustements observés, même si elle peut servir de justification. Il rend également compte de la pluralité des ajustements, de leur séquençage et de leur polarisation. Entre négociation défensive et concession, la crise apparaît comme un contexte propice à imposer des compromis aux salariés
En France, depuis plus de 15 ans, certains étudiants des cursus d’économie exhortent leurs enseignants à « sortir des mondes imaginaires ». Ce travail se saisit de cette exhortation comme d’une invitation à nous demander de quel(s) monde(s) nous parlons aux étudiants. Dans cette perspective, il propose une typologie des mondes décrits par les exemples des manuels de microéconomie. Quatre types sont plus précisément distingués : les mondes réels, abstraits, imaginaires et impossibles. On montre alors que ces derniers, en raison non seulement de leurs caractéristiques, mais également des rhétoriques dans lesquelles ils prennent place, posent des problèmes pédagogiques que seule une sérieuse discussion sur l’objet et la méthode pourrait éventuellement dissiper.
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