The objective of this article was to describe the experiences of normalization of pain and injuries among elite adolescent basketball players and their staff. A total of 10 elite adolescent basketball players, ages 15–17 years and eight members of their staff, were interviewed. Results showed that (a) for both players and staff, being able to normalize pain is considered as a necessity and requires experience; injury is regarded as inevitable and as a way to gain body expertise and (b) technical and medical staffs have difficulties in agreeing on pain and injury management. The originality of the results presented lies in the fact that the elite players interviewed are in training; and that the expectations of the players, the technical staff, and the medical staff were questioned at the same time.
Critères d'identification d'entraîneurs experts. Proposition dans le contexte du haut niveau et de la préparation des Jeux olympiques Identify expert high-level trainers to capitalize experience's knowledge. Validation of ten criteria Stéphane Fukazawa-Couckuyt et Jean-François Robin 2 En fonction du public visé par la diffusion des savoirs capitalisés (e.g. managers sportifs, étudiants, entraîneurs de haut niveau 1 , entraîneurs en contexte récréatif, etc.), Critères d'identification d'entraîneurs experts. Proposition dans le contexte... eJRIEPS, 46 | 2020 1.1. Caractériser l'expertise Ericsson est un des auteurs qui a défini ce concept en travaillant avec différents publics tels que des musiciens, des joueurs d'échecs ou des sportifs. Alors qu'avant l'expertise était considérée comme de l'ordre du don, du divin ou du surnaturel, les travaux de ce chercheur permettent de parler en termes d'habiletés acquises et de capacités innées. Ericsson et Charness (1994, p. 725) disent à cet effet que « recent research in different domains of expertise has shown that expert performance is predominantly mediated by acquired complex skills ». Cet apprentissage se fait non pas de façon automatique en agissant et en accumulant du vécu, mais « through structured learning and effortful adaptation » (idib). L'expérience est alors un préalable à l'atteinte d'une expertise (Ericsson & Charness, 1994 ; Ericsson, Krampe, & Tesch-Romer, 1993). Touboul (2011), dans sa thèse de doctorat en Sciences de l'Éducation portant sur les pratiques d'enseignement de la Savate Boxe Française en Éducation Physique et Sportive, fait état de la difficulté de différencier expérience et expertise, liées, imbriquées et complémentaires, dans ces pratiques. Il souligne toutefois que l'expérience seule ne suffit pas à développer l'expertise. Celle-ci se distingue de l'expérience dans le caractère « extrême » : les adaptations sont exceptionnelles, dans le cadre d'un effort de vie (« lifelong effort », Ericsson & Charness, 1994, p. 744). Les adaptations se font en fonction des demandes et des besoins dans des domaines restreints et définis. Du fait d'une extrême adaptation, l'expert réalise des performances au-dessus de celles de la moyenne des individus, voire exceptionnelles (Ericsson & Charness, 1994 ; Macquet & Fleurance, 2006), dans un domaine particulier.
Dans les démarches de capitalisation de savoirs issus de l’expérience, la question de l’élaboration de savoir à partir de l’expérience est peu travaillée. À partir des concepts d’expérience (Albarello et al ., 2013), de communication de l’expérience (Astier, 2001) et de savoir (Barbier, 2011), une recherche en optimisation et en intelligibilité (Barbier, 2008) sur la capitalisation de savoirs issus de l’expérience est menée. Avec un panel d’entraîneurs de haut niveau experts, cette recherche permet de dégager trois processus à l’œuvre lors de l’élaboration du savoir dans le cadre de sa capitalisation : extimisation, objectivation et agrégation. Cet article propose une meilleure compréhension de ces processus pour favoriser la mise en œuvre des démarches de capitalisation à des fins de formation.
La formation des entraîneurs peut impacter les apports qu’ils font aux sportifs. Cet article vise caractériser le décalage (gap) entre la production de savoirs scientifiques et l’appropriation/utilisation par les praticiens, ainsi qu’à identifier des leviers opérationnels pour le chercheur et l’entraîneur visant à réduire ce gap. Le cadre de Finch est utilisé, structurant le propos autour de trois métacatégories sources du gap : la recherche peut être non pertinente, ne pas atteindre les entraîneurs, ou encore les atteindre mais avec un impact faible. Après une présentation synthétique des facteurs et leviers dans chaque catégorie, la possibilité de développer des rôles de « passeurs » entre monde de la recherche et monde de l’intervention sportive est abordée, ainsi que d’agir sur la réduction du gap en travaillant davantage sur l’expérience et la science comme sources complémentaires d’apprentissage pour l’entraîneur.
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