Resume.-Ardisia crenata Sims vit en symbiose avec des bacteries localisees dans des nodules distribues sous Ia marge foliaire. Les bacteries sont presentes dans l'apex caulinaire don! les ebauches foliaires developpent des poils secreteurs qui emettent une substance enveloppant les bacteries. Dans Ia zone marginale des jeunes feuilles, un meristeme precurseur du nodule est present au voisinage de Ia future nervure marginale. Au-dessus, face adaxiale, un stomate precoce se ditferencie. Mots-cles : symbiose bacterienne foliaire -nodule foliaire -Ardisa crenata - Psychotria bacteriophyllaAbstract.-Ardisia crenata Sims lives in symbiosis with bacteria localized in nodules distributed under the leaf margin. Bacteria are present in the shoot apical region whose leaf sketches develop secretory trichomes which secrete a substance surrounding bacteria. In the marginal zone of the young leaves a meristem precursor of the nodule is present in the neighborhood of the future marginal nervure. Above, adaxial face, a premature stomate differs. Bacteria contained in the secreted substance are going to penetrate by the stomatal pore and to invade meristematic cells. In the functional nodule they are very plentiful towards the adaxial face and the infection cord surmounting them is visible in the grown-up leaf. On the base the marginal vein is neighboring to the nodule and numerous massifs of phloem line it laterally. In comparison with the bacterian leaf symbiosis of Psychotria bacteriophylla Val., Ardisia crenata by the premature implementation of a nodule meristem and an allowing stomate entry of bacteria appears in the specialization of this type of symbiosis a higher structural level.

En lIe-de-France, les niveaux d'ozone mesurés au printemps et en été par le réseau de surveillance AIRPARIF augmentent régulièrement et dépassent maintenant très souvent les valeurs reconnues comme étant toxiques pour les végétaux. Ces dépassements conc ernent le plus souvent les zones rurales et périurbaines de la région. Les impacts potentiels des teneurs en ozone mesurées au cours des 10 dernières années sur les rendements du blé en lIe-de-France ont été estimés au moyen de la relation empirique de Fuhrer [1]. Celle-ci repose sur l'AOT40, qui représente le cumul des concentra tions horaires supérieures à 40 ppb entre le lever et le coucher du soleil au cours des trois mois pendant lesquels le blé est le plus sensible à l'ozone. Les résu ltats montrent qu'il existe une grande variabilité spatiale et temporelle des impacts potentiels. Le sud-ouest de la région parisienne apparaît comme la zone la plus exposée au polluant, et les pertes potentielles de rendement estimé es peuvent y atteindre plus de 25 %. Cependant, l'étude de quelques scénarios prenant en compte les différences phénologiques variétales montre que cette approche est insuffisante pour obtenir une estimation réaliste des pertes de rendement. Ces résultats mettent en évidence le besoin de disposer de modèles de culture prenant mieux en compte non seulement les réponses physiologiques des plantes à l'ozone mais aussi les processus physico-chimiques qui contrôlent la quantité de polluant effectivement absorbée par les feuilles.