Les champs disciplinaires de l’historien et de l’archéologue nous éclairent aujourd’hui de manière extrêmement documentée sur la « réalité » urbaine, architecturale et sociale des mondes disparus. Cependant, la plupart de ces travaux ne prêtent aux outils numériques de modélisation et de représentation de l’espace qu’un rôle « d’artiste éclairé » auquel on demande – au moment où l’on range les outils dévolus au relevé et à la fouille – d’illustrer les hypothèses retenues par ces éminents spécialistes de l’histoire. En effet, le processus de synthèse intervenant lors de la restitution finale de l’espace anthropique – mobilisant souvent des dispositifs techniques complexes et très spécialisés – entre en scène presque toujours en « bout de course » alors que l’harmonisation des apports scientifiques issus des disciplines afférentes au contexte de l’étude ont déjà en quelque sorte « figé » le panorama des hypothèses envisageables, notamment dans la restitution de la morphologie urbaine ou de la représentation de l’architecture vernaculaire. En prenant appui sur un vaste corpus iconographique représentant les espaces portuaires de la période impériale romaine et tirant parti de l’expérience menée autour du port de Portus, ce projet de recherche, financé par le Labex IMU, essaiera tout au long de son existence de briser ce tabou.
Cette présentation, tirée des rapports de fouilles déposés auprès de la Soprintendenza speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei, est le fruit d'un travail collectif auquel ont contribué l'ensemble des collaborateurs cités ci-dessous. Les opérations de fouille ont été conduites sous la direction scientifique de Jean-Pierre Brun et de Priscilla Munzi. La responsabilité des sondages a été confiée à une équipe de jeunes archéologues, principalement des doctorants (St. Le Berre, N. Meluziis, D. Neyme, J.-M. Piffeteau et A. Watel). L'étude céramologique a été réalisée par L. Cavassa, alors que l'étude anthropologique a été assurée par P. Duneufjardin. Les relevés et la DAO ont été réalisés par G. Chapelin et par St. Mailleur. L'étude épigraphique est en cours par G. Camodeca (Università degli studi di Napoli « L'Orientale »). Les monnaies sont en cours d'étude par M. Taliercio Mensitieri et E. Spagnoli (Università degli studi « Federico II » di Napoli). Les relevés au laser scanner 3D ont été effectués par S. Barba, L. Palumbo (Dipartimento di Ingegneria, Università degli studi di Salerno). Les dessins céramiques sont de G. Stelo (Centre Jean Bérard). L'étude archéomagnétique a été confiée à G. Hervé et P. Lanos (IRAMAT, UMR 5060, CNRS). Des prospections géoradar ont été réalisées par A
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