Un cimetière médiéval situé à cinq cents mètres au nord des églises rupestres de Lālibalā a été identifié sur le promontoire de Qedemt. Cette zone relativement préservée offre l’opportunité d’appréhender les pratiques funéraires à Lālibalā à partir de données archéo-anthropologiques. Après une évaluation en 2010, une première campagne de fouilles en 2012 a permis de mettre au jour une quarantaine d’inhumations. Les premiers résultats témoignent d’un espace funéraire ayant fonctionné entre le XIe et le XVIIIe siècle. Ces données permettent d’appréhender l’ensemble funéraire sur une longue durée, d’observer de nombreuses réutilisations d’emplacements et des changements dans les pratiques. Une première analyse montre d’ores et déjà des variations chronologiques dans l’orientation des tombes et permet de poser l’hypothèse de l’existence d’un espace réservé à l’inhumation des sujets immatures durant la dernière phase d’occupation du cimetière. Cette première campagne fournit également des données inédites sur la typologie des tombes, les pratiques funéraires et les populations médiévales en Éthiopie. Elle pourra servir de référentiel à une étude plus globale des espaces funéraires à Lālibalā et de manière plus générale dans l’Éthiopie médiévale et moderne.
Identifiant de l'opération archéologique : 204741 Date de l'opération : 2009 (FP) Le Service archéologique du conseil général de la Charente-Maritime a été saisi en janvier 2008, par le service régional de l'Archéologie, pour intervenir dans le cadre d'une découverte fortuite dans la commune de Jonzac. En effet, au cours de la démolition d'une ancienne balustrade délimitant le parvis de l'église Saint-Gervais Saint-Protais, la tranchée de construction de cette dernière a révélé la présence de sarcophages en calcaire coupés et donc partiellement détruits antérieurement, lors du creusement de la tranchée, probablement dans la seconde moitié du XIX e s. En dépit du contexte de découverte fortuite, les vestiges d'une nécropole datée de l'époque mérovingienne on tété mis au jour. Au total, treize sarcophages différemment conservés ont livré pour certains d'entre eux du mobilier métallique lié à la parure vestimentaire, daté du VI e siècle de notre ère.
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