This study shows the main trends of flint arrow-heads evolution, from shore dwellings in Chalain and Clairvaux lakes. The data concerns 408 arrow-heads, dated from the 38th to the 17th centuries BC (calendar years). It is possible to determine the most important stages of this evolution : • a regional tradition during Middle Neolithic II (NMB), characterized by simple types (piercing arrow-heads with a triangular shape). As soon as the 32nd century BC, the triangular and symetrical types issued from Horgen tradition take over and they are occasionally used until Late Neolithic II ; • the inflow of southern influences (Ferrières), as soon as 3200 BC emphasized by the appearance of diamond-shapes and tanged arrow types ; • the development of a new local tradition (Clairvaux culture), following the assimilation of external cultural influences, as persists the import of arrow-heads, between 3050 and 2750 BC ; • the diversification of arrow-heads shapes (14 types) and the inflow of standard types which shows the intensification of exchange networks, taking place as soon as the end of the IVth millennium. In this way, the Chalain culture expands between 2750 and 2400 BC ; • the standardization of arrow-heads (barbed and tanged types) could show the development of Bell Beaker influences, from 2400 BC onwards ; • the likely late use of Bell Beaker types up to the end of Ancient and Middle Bronze Age.
On the base of a long chronological sequence of stratified lake-dwellings, in Clairvaux-les-Lacs (Jura, France), the authors propose an analysis of cultural trends which govern the transition between Middel Neolithic II and Late Neolithic, in the N.W. of the Alps. Organizing into a hierarchy the evolution of artefacts (pottery, stone, bone and wood), one has tried to differentiate chrono-cultural indicators of regional evolutions (the part of techniques and of environment transformations), of more general evolutions (beads, shapes and decoration of ceramics) and long distance transfers (objects, techniques and ideas). Chronological correlations are then proposed, between cultures of "Chasséen évolué", N.M.B., Cortaillod, Pfyn, Les Treilles/Ferrières, Fontbouïsse, Chalcolithique provençal, Horgen, Lùscherz, Auvernier, S.O.M., Gord, Artenac, Cordée, Clairvaux, Chalain, stating the nature of contacts and transfers from one to another. At last, this approaching, on the base of plentiful series of artefacts from lake shores, well dated by dendrochronology, allowed to lead up to suggestions of important socio-economic modifications, of which the evolution of cultural and technical trends could be only the reflection.
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À la fin du IVe millénaire avant notre ère, les armatures à encoches latérales ou à encoches basilaires sont une nouvelle composante des assemblages lithiques. Leur nombre s’accroît jusqu’à atteindre un maximum au cours de la première moitié du IIIe millénaire. Ces artefacts s’inscrivent dans un phénomène global de multiplication des morphotypes d’armatures de flèche à la fin du Néolithique dans le Sud de la France et sur ses marges septentrionales. Les armatures à encoches latérales ou à encoches basilaires ont un temps été considérées comme spécifiques du Néolithique final des bassins du Rhône et de la Saône ; conception aujourd’hui révolue car la carte de répartition actualisée montre que leur extension ne se limite pas à cette entité géographique. Leur large diffusion englobe en effet le Sud de la Bourgogne, le Jura méridional, la Suisse occidentale, la Savoie et le Dauphiné. Mais, elles sont bien représentées également en Drôme, en Ardèche et en Charente-Maritime, contrairement à la Provence, au Languedoc oriental et aux Grands Causses où leur diffusion est moindre, et en Italie du Nord, où leur présence semble, pour l’heure, anecdotique. Les plus anciens cas bien datés apparaissent de manière quasi-synchrone en Charente et dans le Jura méridional. Plusieurs modèles d’armatures à encoches se retrouvent de part et d’autre de cette vaste sphère géographique, certains sous-types se cantonnant à des territoires plus restreints. Un modèle particulier, l’armature à encoches basilaires, spécifique à la Charente, se retrouve également en Languedoc, en Provence et dans le Jura, ce qui vient appuyer l’hypothèse de contacts entre ces zones. Contacts qui sont d’ailleurs documentés par d’autres éléments de la culture matérielle. L’éventuel sens préférentiel de ces influences ne peut être encore précisé sur la base des documents archéologiques. Toutefois, la relation que l’on peut proposer avec l’évolution des dispositifs d’emmanchement des poignards en silex pourrait suggérer une influence conceptuelle originaire d’Italie centro-septentrionale. Enfin, le contexte de découverte des armatures à encoches latérales présente des spécificités géographiques. Dans certaines régions, elles paraissent plutôt en lien avec le domaine des vivants alors que, dans d’autres zones, elles semblent réservées aux dotations funéraires.
De l'habitat groupé à l'habitat dip ersé au cours du iv e millénaire en Auvergne ? Sylvie Saintot Inrap S i la quest ion de l'habitat est si souvent discutée en archéologie, c'est parce qu'elle recouvre, entre autres, de nombreuses approches fondamentales des sciences humaines et parce qu'elle évoque des concepts modernes, tant anthropologiques, sociologiques qu'ethnologiques (Pétrequin, 1984 ; Guidoni, 1995 ; De Radkowski, 2002, Gallay, 2011)... De même, en archéologie préhist orique et pour la période du Néolithique, le vocable générique « d'habitat » peut regrouper au moins quatre niveaux sémantiques : l'unité p atiale, le village, l'écosyst ème et le réseau ou le peuplement (Beeching, Sénépart, 2009, p. 13-16). Enfi n, l'habitat domest ique recouvre également un concept assez complexe car il est « un artefat particulièrement porteur et créateur de social et de sens, à la fois au niveau individuel de la maisonnée et à celui, collet if, du groupe social et culturel » (Coudart, 1998, p. 18). Notre propos concerne ici essentiellement les habitats et leur st rut uration, en Auvergne, dans le Puy-de-Dôme, au cours du iv e millénaire. Les principales traces d'habitat ont été découvertes en Basse Auvergne, à la suite de nombreuses opérations de fouilles préventives menées dans le bassin de l'
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