Contexte et problématique : À l’ère de la médecine basée sur les preuves, les critères d’évaluation utilisés par les médecins tendent à s’écarter des attentes des patients atteints de pathologies chroniques dont la douleur est difficile à estimer. La relation médecin-malade s’en trouve altérée du fait d’un manque de formation dans la gestion de situations complexes par les médecins mais également du fait de l’utilisation de critères d’évaluation parfois inadaptés. Ces situations, comme celle que représente l’annonce d’un diagnostic ou de la prise en charge de la douleur, sont difficiles à appréhender sans formation préalable adaptée. Objectif : Rapporter l’expérience du service de rhumatologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen relative à l’implantation d’ateliers de formation à la relation médecin-patient pour les stagiaires du second cycle des études médicales. Exposer notamment les démarches didactique et pédagogique suivies par les promoteurs et en documenter certains impacts. Méthodes : Les ateliers sont organisés en petits groupes, animés par une psychologue clinicienne et un professeur de communication, encadrés par un médecin. Lors de cette séance qui dure deux heures, les deux animateurs, qui jouent le rôle de médiateur, offrent un espace de parole permettant aux étudiants de s’exprimer autour de leur relation au patient et éclairent les problématiques soulevées par l’apport d’éléments théoriques dans les champs de la psychologie et de la communication. Ces ateliers comprennent deux temps : l’un basé sur l’apprentissage en situation (en lien direct avec les patients pris en charge), l’autre consistant en la mise en application par des jeux de rôle. Résultats : L’enquête d’évaluation menée auprès des stagiaires a permis de documenter des résultats très encourageants pour cette nouvelle forme d’apprentissage qui s’inscrit en complément de l’enseignement académique. Conclusion : Les ateliers apportent aux étudiants une expérience d’apprentissage complémentaire par rapport aux autres activités organisées sous l’égide des soignants lors du stage, en mettant l’accent sur les différentes dimensions de la relation médecin-patient, en lien avec les champs de la psychologie et de la communication.
IntroductionAnesthesia remains a young medical discipline still relatively unknown by the general public and probably by some health professionals. The objective of the study was to evaluate the perception of anesthesiologist by health professionals working with this specialty.MethodsWe distributed a computerized survey to physicians, residents, paramedical, midwives, and administrative staff in different hospitals between April and July 2018 in Normandy, France. The survey included 38 questions on 6 different topics: communicated image, skills and knowledge, communication, place in patient care, workload, and initial anesthesiologist formation. The survey was validated by a semi-directive interview methodology. A Likert scale from ×2 to +2 (“completely disagree” to “completely agree”) was used for each item.ResultsSix hundred and twenty five out of 2,000 surveys sent were analyzed. The anesthesiologist conveys an image of serenity (+0.94 ± 0.79), has a high degree of responsibility (+1.72 ± 0.59) with important decision-making power (+1.39 ± 0.82). He guarantees patient safety and comfort (+1.07 ± 0.88) with his/her dual competence in anesthesia and intensive care (+1.36 ± 0.82). Anesthesiology requires teamwork (+1.68 ± 0.58) and good communication skills (+1.48 ± 0.73). The anesthesiologist is not perceived as a service provider (−0.33 ± 1.15) but is the physician responsible for perioperative care (+1.69 ± 1.00). His/her workload is moderately perceived as high (+0.71 ± 1.17) but is confronted with potentially conflictual relationships with colleagues from other specialties (+1.40 ± 0.68) and stressful situations (+1.44 ± 0.80).ConclusionThe overall perception of the anesthesiologist in our study appears to be good.
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