L'étude qualitative et quantitative des dinoflagellés (kystes et formes végétatives) a été réalisée sur des échantillons de sédiment de surface et d'eau, prélevés au cours du printemps 2013 dans les lagunes de Oualidia et de Sidi moussa. En plus de définir le palynofaciès et de préciser les pourcentages et l'évolution spatiale de ses composantes, ce travail qui constitue une première au Maroc a permis d'identifier les paramètres environnementaux qui contrôlent : -la concentration des kystes dans les sédiments, leur diversité spécifique ainsi que la dominance d'un groupe par rapport à un autre, -le bloom de Lingulodinium machaerophorum dans la lagune de Oualidia et celui de Peridinium quinquecorne dans la lagune Sidi Moussa.
Malgré l'importance des kystes des dinoflagellés comme marqueurs biostratigraphiques fiables pour l'étude des séries du Jurassique et du Crétacé, les travaux sur ce groupe biologique dans le domaine sud-téthysien, en particulier l'Afrique du Nord, restent rares et ponctuels. La plupart des travaux ont été réalisés sur des séries des bassins de l'Europe du Nord, en particulier dans les domaines boréal et sub-boréal. La présente étude concerne deux sondages pétroliers (MSD1 et KDH1) réalisés dans le Bassin de Guercif (Maroc, nord-oriental) par l'ONHYM (Office National des Hydrocarbures et de Mines) (ancien ONAREP) en 1985. Ces sondages ont traversé, sous les marnes miocènes, une épaisse série détritique, argilosilteuse et argilo-gréseuse, attribuée au Jurassique moyen et supérieur. Une soixantaine d'espèces de kystes de dinoflagellés ont été identifiées, dont une nouvelle : Ctenidodinium ridingi. Quatre biozones nommées IG, IIG, IIIG et IVG ont été définies pour l'intervalle Bathonien supérieur-Oxfordien inférieur. Ces biozones ont été définies sur la base de la première apparition (FAD) ou la dernière apparition (LAD) de certains taxons marqueurs à large répartition géographique, tels que :
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