Background. The current Coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic is a highly stressful event that may lead to significant psychological symptoms, particularly in cancer patients who are at a greater risk of contracting viruses. This study examined the frequency of stressors experienced in relation to the ongoing coronavirus pandemic and its relationship with psychological symptoms (i.e., anxiety, depression, insomnia, fear of cancer recurrence) in breast cancer patients. Methods. Thirty-six women diagnosed with a non-metastatic breast cancer completed the Insomnia Severity Index, the Hospital Anxiety and Depression Scale, the severity subscale of the Fear of Cancer Recurrence Inventory, and the COVID-19 Stressors Questionnaire developed by our research team. Participants either completed the questionnaires during (30.6%) or after (69.4%) their chemotherapy treatment. Results. Results revealed that most of the participants (63.9%) have experienced at least one stressor related to the COVID-19 pandemic (one: 27.8%, two: 22.2%, three: 11.1%). The most frequently reported stressor was increased responsibilities at home (33.3%). Higher levels of concerns related to the experienced stressors were significantly correlated with higher levels of anxiety, depressive symptoms, insomnia, and fear of cancer recurrence, rs(32) = 0.36 to 0.59, all ps < 0.05. Conclusions. Cancer patients experience a significant number of stressors related to the COVID-19 pandemic, which are associated with increased psychological symptoms. These results contribute to a better understanding of the psychological consequences of a global pandemic in the context of cancer and they highlight the need to better support patients during such a challenging time.

Objective The ongoing COVID-19 global pandemic is a stressful experience that is particularly likely to negatively affect cancer patients. The goal of this qualitative study was to explore how breast cancer patients experienced the first wave of the COVID-19 outbreak. Methods As part of a larger study, 23 women accepted to take part in an individual phone interview investigating the psychosocial consequences of the COVID-19 pandemic. Results The hybrid inductive-deductive thematic analysis revealed the following themes: (1) increased general psychological distress; (2) concerns about the impact of treatment-related immunosuppression (i.e., increased risk of catching the SARS-CoV-2 and of developing more severe complications); (3) higher risk of catching the SARS-CoV-2 in the hospital; (4) possible impact of changes in cancer care trajectory on prognosis; (5) distress related to going to treatment alone; (6) social isolation and decreased family relationships; (7) increased responsibility at home; (8) variety of coping strategies used (i.e., adherence to public health measures, seeking professional help, avoidance); (9) difficulty receiving professional mental health services and social support; (10) anxiety related to return to work; and (11) uncertainty about the future. Conclusions The COVID-19 outbreak is a major medical, psychological, social, and occupational stressor for women undergoing treatment for breast cancer. We offer recommendations to reduce the impact of subsequent waves of COVID-19 and other epidemics in this population.

Compte tenu des effets néfastes des pensées négatives sur la détresse psychologique et la peur de la récidive du cancer (PRC), la pensée positive est souvent proposée comme une option de rechange avantageuse. Toutefois, l’optimisme irréaliste, un construit apparenté, est associé à la détresse psychologique. Cette étude a pour objectifs d’examiner les associations transversales et prospectives entre les pensées négatives/positives et la PRC chez les femmes atteintes d’un cancer du sein et d’explorer le rôle médiateur des stratégies de régulation émotionnelle (RE) dans la relation entre ces deux variables. Au T1, une PRC plus élevée est associée à une plus grande fréquence des pensées tant négatives que positives. Aucun effet indirect significatif des stratégies de RE n’est observé dans la relation entre les pensées négatives/positives et la sévérité de la PRC. Des analyses additionnelles indiquent que la relation entre la suppression et la PRC est significativement médiée par la fréquence de pensées négatives/positives et que la relation entre l’évitement et la PRC est significativement médiée par la fréquence de pensées négatives seulement. En somme, tant les pensées négatives que positives sont associées à la PRC et les pensées semblent jouer un rôle médiateur entre la RE et la PRC.

Le cancer entraîne plusieurs impacts néfastes sur la santé physique et mentale. Les stratégies d’adaptation utilisées jouent un rôle important dans l’adaptation à la maladie. Puisqu’il peut avoir un impact sur la façon de réagir à un stresseur, le perfectionnisme pourrait être associé à l’utilisation de certaines stratégies. L’objectif de l’étude est d’examiner les liens entre ces construits et le sexe, l’âge et le type de cancer dans le but de mieux comprendre les variations dans l’adaptation des patients atteints d’un cancer. Les 962 participants, âgés entre 18 et 80 ans, atteints d’un cancer non métastatique ont rempli le Frost Multidimensional Perfectionism Scale et le Coping with Health Injuries and Problems avant leur chirurgie oncologique. Les résultats montrent que le perfectionnisme est significativement associé aux stratégies d’adaptation. Les stratégies inadaptées (p.ex Distraction) sont associées autant au perfectionnisme considéré comme adapté qu’inadapté. Un niveau de perfectionnisme plus élevé se voit chez les hommes et les personnes plus âgées. Les résultats montrent aussi que les femmes ont recours à davantage de stratégies d’adaptation. Des études futures sont nécessaires afin de confirmer les facteurs permettant de définir si un type de perfectionnisme est adaptatif ou non dans le contexte du cancer.