Les échecs des politiques publiques interventionnistes dans les économies de rente et la défaillance du marché, nous amènent à nous interroger sur l’efficacité de la diversification de l’économie congolaise rentière. On montre à travers un diagnostic de l’économie congolaise et par une approche économétrique que l’exploitation des ressources naturelles, en l’occurrence le pétrole et le bois, serait à l’origine du syndrome hollandais, de la dégradation des conditions de vie des populations, de la défaillance de l’État et du marché, ainsi que des émissions des gaz à effet de serre dont le CO2. L’informalité, très dynamique, tient une place particulièrement importante dans l’économie, où elle apparaît comme la principale modalité de participation des populations au marché des biens et services, ce qui lui assigne un rôle déterminant dans la survie des dites populations. Elle peut, dans ces conditions, servir d’appui, avec la collaboration chinoise, pour la mise en œuvre des ZES afin de consolider le marché, attirer des IDE, dynamiser l’entrepreneuriat local et améliorer l’efficacité de l’État dans l’optimisation des performances socioéconomiques, institutionnelles et environnementales de l’économie congolaise.
L’article vise un classement dans un contexte multicritère des pays de la CEMAC à travers deux méthodes de surclassement : MESS II et PROMETHEE II. Les graphes de surclassement obtenus par une structure de préférence {>, R} complète et totalement ordonnée, nous procure des classements différents. Ces classements, du meilleur au moins bon pays, nous proposent une même partition des pays en deux sous-ensembles. Le premier, {Gabon, Cameroun}, est composé des pays prédisposés économiquement, socialement et politiquement à l’intégration et le deuxième, {RCA, Guinée équatoriale, Tchad, Congo}, des pays supposés présenter des obstacles à l’intégration socio-économique et politique. L’aide à la décision porte ainsi sur ces pays, présentant des obstacles, pour que la CEMAC soit une zone économique et monétaire optimale, et un grand marché.
L’asymétrie de l’information dans les contrats de partage de la rente pétrolière nous amène à nous interroger sur la stabilité dans le temps de l’équilibre contractuel entre le Congo et les compagnies pétrolières internationales. Deux types de contrats de partage de la rente pétrolière sont formalisés pour inciter le Congo par sélection adverse, d’en choisir un en fonction des fluctuations du prix du baril de pétrole. Quand le prix du baril de pétrole est inférieur à 15$, le contrat de concession est privilégié, au-delà jusqu’à 35$, le contrat de partage de production est choisi. Le régime actuel est celui de partage de production avec un équilibre de Nash en stratégies dominantes, pures et de duel, qui serait instable à cause des menaces crédibles des risques liés à l’aléa moral des compagnies pétrolières, du cost-oil, aux fluctuations des cours mondiaux, des préfinancements pétroliers, de l’incontestabilité des marchés pétroliers, de la mauvaise formalisation du partage, de la malédiction des ressources naturelles, qui aggravent l’asymétrie de l’information et la vulnérabilité du Congo qui connait des graves crises socio-économique et financière.
Cette étude vise à montrer l'importance du commerce équitable dans l'amélioration du bien-être des petits producteurs du Sud en contribuant à leur participation au commerce international. L'inexistence d'un équilibre de Nash en stratégies pures sur la structure de jeu mise en évidence, présage que l'approche « intégrée » ne favoriserait pas l'intégration des petits producteurs du Sud. Mais dans une dynamique «d'économie circulaire » cette approche semble préserver la philosophie du commerce équitable. L'existence des équilibres de Nash à travers les stratégies corrélées et mixtes présage que l'approche « labellisée » favoriserait la participation des petits producteurs du Sud dans la mondialisation, avec un risque de dilution philosophique du commerce équitable. Les enjeux gravitent autour de la mutualisation des actes socio-économiques, la responsabilisation sociale et sociétale, et la lutte contre la précarité, la pauvreté et la misère. Subjectivement, le poids du Sud dans le commerce mondial serait de 15%. De façon aléatoire, le poids du Sud dans le commerce équitable serait de 2,5% et celui du Nord de 22,5%, soit un total de 25%. 75% représenteraient le commerce conventionnel avec un poids de 29% pour ceux qui sont intégrés dont 20% au Nord et 9% au Sud. 46% seraient marginalisés et pauvres oeuvrant dans l'informel. Les inciter à évoluer dans la filière équitable améliorerait leurs conditions de vie dans le temps avec une mutation éventuelle vers celle-ci, si la participation totale est comprise entre 97.6% et 100%.
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