Résumé La peine de mort vise notamment à dissuader les potentiels meurtres, mais est-ce réellement efficace ? Cet article survole les études consacrées à cette question pour montrer l’absence de consensus. Il enchaîne avec une approche théorique sur l’impact dissuasif de la peine de mort en prenant en compte des mécanismes mis en avant par la psychologie sociale, comme la rationalité limitée, l’usage d’heuristiques, la motivation, les dimensions culturelles, etc. Et en particulier la psychologie de la menace avec la théorie du management de la terreur et le modèle de maintien de signification. L’article conclut que la peine de mort doit faire face à de nombreux mécanismes psychiques et à des contraintes de cohérences culturelles qui minimisent son potentiel dissuasif.

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Éditeur IFRA-Institut franco-allemand (sciences historiques et sociales)

Éditeur IFRA-Institut franco-allemand (sciences historiques et sociales)

Cette thèse cherche à montrer que l'interrogation sur le fonctionnement d'un marché du grand commerce peut constituer un mode de compréhension privilégié des dynamiques structurant une aire géographique. Parce qu'il est pétri de bouleversements politiques, économiques et sociaux qui en troublent particulièrement l'intelligibilité, l'espace nord-européen, et particulièrement son versant impérial, a été choisi comme terrain d'étude privilégié. Les conflits de la guerre de Trente Ans s'y surimposent en effet à ceux de la guerre de Quatre-Vingts Ans ; la crise de l'économie continentale, lourdement marquée par ces affrontements, y contraste avec la vigueur renouvelée de l'expansion européenne outre-mer ; enfin, à l'articulation de ces conjonctures maritimes et terrestres, de nombreuses places marchandes connaissent un bouleversement profond de leur tissu humain, de leurs institutions marchandes et de leurs pratiques commerciales à la suite de la prise d'Anvers par les troupes d'Alexandre Farnèse en 1585, puis de l'exode et de la dispersion des marchands anversois qui en résulte.