Developing farmers' institutional capacity to defend their water rights is central to sustaining irrigation farming in the UK. Increasing demand and competition for water and the introduction of new water regulations have led many farmers to re-evaluate the security of their water rights. As a consequence, some have formed water abstractors groups, a trend which is strongest in eastern England, where irrigation is most concentrated and water resources are most stressed.''Collective choice'' theory attempts to explain how institutions evolve to share common resources and what key elements are needed for them to endure over the long term. This paper compares the characteristics of four existing water abstractors groups against those of ''collective choice'' theory. It concludes that it is applicable in the UK context and relevant when addressing a range of emerging water management challenges.The approach taken offers a means of analysing capacity at an institutional level and suggests a way of supporting the development of existing water abstractors groups as well as developing new ones. It is argued that this approach to developing institutional capacity could be used elsewhere where problems between resource availability, environmental protection and the sustainability of agricultural production are evident. Copyright RÉ SUMÉDévelopper les capacités institutionnelles des agriculteurs pour défendre leurs droits d'eau est essentiel pour le maintien de l'agriculture irriguée au Royaume-Uni. L'augmentation de la demande et la compétition pour l'eau, ainsi que l'introduction de nouvelles réglementations, ont conduit de nombreux agriculteurs à réévaluer la sécurité de leurs droits d'eau. En conséquence certains ont formé des groupes de préleveurs, une tendance forte dans l'Est de l'Angleterre où l'irrigation est la plus concentrée et les ressources en eau les plus limitées.La théorie du «Choix Collectif» tente d'expliquer comment les institutions évoluent pour partager les ressources et quels sont les éléments clés pour durer sur le long terme. Cet article compare les caractéristiques de quatre groupes de préleveurs avec les éléments de la théorie du «choix collectif». Il conclut qu'elle est applicable dans le contexte britannique et pertinente lorsqu'on aborde un éventail de nouveaux défis de gestion de l'eau. L'approche retenue offre un moyen d'analyser les capacités au niveau institutionnel, et suggère une manière de soutenir le développement des groupes de préleveurs existants ou nouveaux. Il est montré que cette approche du développement des capacités institutionnelles pourrait être utilisée ailleurs, là où existent des problèmes entre la disponibilité des ressources, la protection de l'environnement et la durabilité de la production agricole.