Cette revue quantitative de la littérature sur le paradoxe de Feldstein et Horioka (1980) adopte une méthodologie originale encore peu fréquente en économie internationale : la méta-analyse. Cette analyse systématique permet de construire un échantillon de 97 études qui ont été publiées entre 1980 et décembre 2007 et qui se concentrent sur l’évaluation de la corrélation entre le taux d’épargne et le taux d’investissement. Ainsi, 1 399 valeurs distinctes du coefficient de rétention de l’épargne sont exploitées. Cette méta-analyse montre une tendance de long terme en faveur d’une réduction de l’estimation du coefficient de rétention de l’épargne depuis 1850. Une fois les données statistiques, les échantillons de pays et le support de publication fixés, l’étude montre que les méthodologies économétriques conduisent à des valeurs du coefficient de rétention de l’épargne nettement différenciées. Il est donc nécessaire d’adopter différentes stratégies économétriques afin d’avoir un large aperçu du spectre des coefficients de rétention de l’épargne et de prendre en compte la diversité des résultats induite par le choix de la méthodologie économétrique. Cette étude quantitative montre enfin que les travaux sur le paradoxe de Feldstein et Horioka subissent un biais de publication
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.