RÉSUMÉObjectif : Évaluer la qualité physico-chimique et microbiologique des eaux de source du village de Mangouin-Yrongouin dans la localité de Biankouman (Côte d'Ivoire). Méthodologie et résultats : Pour la réalisation de cette étude, la méthode utilisée repose sur des relevés piézométriques de la nappe phréatique, des analyses physico-chimiques et microbiologiques des eaux. Les résultats issus de ces analyses ont été traités à l'aide de techniques hydrochimiques (diagramme de Piper). L'analyse statistique multivariée dont l'Analyse en Composantes Principales (ACP) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a également été utilisée pour la mise en évidence des phénomènes de minéralisation des eaux de ladite localité. L'étude piézométrique montre que le niveau statique de la nappe phréatique varie de 0,48 m à 4,52 m, avec une moyenne de 1,24 m. Les eaux sont acides, avec un pH qui varie de 4,85 à 6,01. Elles sont faiblement minéralisées, avec une conductivité électrique moyenne de 152,90 µS/cm. Dans la zone d'étude, les eaux sont chlorurées calciques. Les analyses chimiques révèlent que les eaux de Mangouin-Yrongouin sont dépourvues d'iode. L'analyse des métaux lourds montre qu'en dehors du fer et du Ni qui présentent des teneurs supérieures à la valeur guide OMS qui est respectivement de 0,3 mg/L et 0,07 mg/L, les autres métaux étudiés sont pratiquement inexistants dans les eaux. Sur le plan microbiologique, les eaux de source contiennent de forts taux d'Escherichia coli (400 à 500 ufc/100 ml) et de Clostridium perfringens (100 ufc/20 ml à 1500 ufc/20 ml). La minéralisation des eaux est contrôlée par les phénomènes tels que le pluviolessivage des sols, l'hydrolyse acide des roches et l'apport lié aux activités anthropiques. Conclusion et applications : Cette étude montre que les ressources en eau de Mangouin-Yrongouin sont soumises à une pression anthropique importante. La consommation de ces eaux en dehors de tout traitement présente des risques sanitaires pour les populations.
L'étude des métaux lourds dans les eaux des nappes phréatiques de la ville d'Abidjan a été réalisée à partir de 30 puits privés. Les analyses chimiques réalisées sur les eaux souterraines ont été traitées en utilisant une combinaison de méthodes statistiques. Une première approche qui est basée sur l'utilisation de la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) et une seconde représentée par l'Analyse en Composantes Principales (ACP). La combinaison de ces deux méthodes a apporté des connaissances sur l'origine de la minéralisation des eaux. Les eaux souterraines sont acides, avec un pH moyen environ égal à 6 ± 0,21. Les teneurs en Mn 2+ , Cu 2+ et Zn 2+ sont faibles pour l'ensemble des points d'eau étudiés. Elles sont largement inférieures aux normes admissibles par l'OMS qui sont respectivement de 0,05 mg.L-1 ; 0,05 mg.L-1 et 5 mg.L-1. Les eaux souterraines présentent des teneurs en métaux lourds qui varient entre 0 et 2,8 mg.L-1 pour le Pb 2+. La majeure partie des eaux étudiées a des teneurs en plomb supérieures à la norme admissible par l'OMS (0,1 mg.L-1). Les métaux lourds présents dans les eaux souterraines sont issus des activités industrielles et artisanales. Cette étude montre également que les eaux des nappes phréatiques contiennent d'importantes quantités de plomb et sont de ce fait polluées.
Le site de Kossihouen qui est la zone d'étude est le secteur de la construction du futur Centre d'Enfouissement Technique (CET) du District d'Abidjan. Durant cette étude, les ressources en eau de la zone ont été caractérisées afin de mettre en évidence leur relation avec les environnements humain et naturel. Pour sa réalisation, une série d'analyses a été réalisée sur les ressources en eaux de la zone. Il s'agit des analyses physico-chimiques et microbiologiques effectuées sur des échantillons prélevés dans les rivières, les marigots, les puits et les forages sur le site et dans ses environs. Les résultats de ces analyses ont été traités à partir d'une méthode hydrochimique qui utilise le diagramme triangulaire de Piper et des méthodes statistiques multivarieés dont l'Analyse en Composantes Principales (ACP) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA). Les résultats de cette étude montrent que la température des eaux de la région varie entre
Le site de Kossihouen qui est la zone d'étude est le secteur de la construction du futur Centre d'Enfouissement Technique (CET) du District d'Abidjan. Durant cette étude, les ressources en eau de la zone ont été caractérisées afin de mettre en évidence leur relation avec les environnements humain et naturel. Pour sa réalisation, une série d'analyses a été réalisée sur les ressources en eaux de la zone. Il s'agit des analyses physico-chimiques et microbiologiques effectuées sur des échantillons prélevés dans les rivières, les marigots, les puits et les forages sur le site et dans ses environs. Les résultats de ces analyses ont été traités à partir d'une méthode hydrochimique qui utilise le diagramme triangulaire de Piper et des méthodes statistiques multivarieés dont l'Analyse en Composantes Principales (ACP) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA). Les résultats de cette étude montrent que la température des eaux de la région varie entre
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