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La piraterie antique a déjà fait l'objet de plusieurs travaux de synthèse : notamment de J.-M. Sestier en 1880 (La piraterie dans l'Antiquité), de HA. Ormerod en 1924 (Piracy in the Ancient World), d'E. Ziebarth en 1929 (Beitràge zur Geschichte des Seeraubs une Seehandels imalten Griechenland). Mais ce qu'on y trouve, c'est un récit anecdotique de son développement (tou jours utile par la documentation mise en oeuvre) plutôt qu'une véritable explication historique de ce phénomène (telle du moins que nous en ressen tons aujourd'hui le besoin) (1)*. Pour Sestier, l'histoire de la piraterie antique est celle du passage de la barbarie à la civilisation, dont les principales étapes sont marquées par la for mation, dans le bassin méditerranéen, de «nations» distinctes, puis par l'extension de l'Empire romain, et enfin par la diffusion du christianisme, «à qui il sera donné de transformer, de civiliser par sa divine morale, par l'e nsei gnement du respect des biens et de la liberté d'autrui, ces Barbares accou tumés jusqu'alors à ne vivre que de pillage, de violence et de brigandage»histoire qui ne devait se terminer qu'«au jour où le glorieux drapeau de la France fut victorieusement planté sur les murailles d'Alger, le repaire suprême de la piraterie sur les bords de la Méditerranée» (p. VI-VII). Ormerod, de son côté, insiste sur les facilités offertes aux pirates (compte tenu de la technol ogie contemporaine) par la navigation côtière : en l'absence, tout au moins, d'empires maritimes ou terrestres susceptibles d'y mettre temporairement bon ordre. Quant à l'ouvrage de Ziebarth, il ne tient nullement les promesses de son titre : on y trouve mécaniquement juxtaposées une présentation événe mentielle de la piraterie-de cas particuliers imputables au «tempérament» grec et à l'insuffisance des mesures de protection-et une présentation moderniste du commerce, qui manifeste une totale incompréhension des thèses naguère soutenues par J. Hasebroek (2). Aux yeux de ces historiens «humanistes», la piraterie antique se nourrit donc de cette part de nature (mauvaise) qui subsiste, à la faveur des condi tions géographiques, sur les marges et dans les interstices de l'ordre établi et que les États gréco-romains, précurseurs des puissances coloniales modernes, étaient seuls à même d'éliminer par la répression (autrement dit : par la «paci fication»). Pour eux, il s'agit essentiellement d'un phénomène de remanence, qui entrave le développement de la civilisation (souvent identifiée, de manière significative, à la «liberté» du commerce). La principale fonction qu'ils lui reconnaissent est, en conséquence, de caractère négatif. Certains historiens occidentaux ont réagi contre ce genre d'interpré tation en signalant les liens organiques qui unissaient la piraterie antique à tel ou tel autre aspect des sociétés contemporaines-aux modes d'organisation politique, aux coutumes régissant les rapports entre États, au fonctionnement de l'économie et particulièrement à l'esclavage-, tandis que d'autres, par leurs articles d'érudition, précisaien...
The mysterious stamps 'with the wheel ' dating from the second half of the 4th century BC have the original form of a circle divided generally into 3 or 4 sectors, each containing a letter or monogram. About 2,000 examples of these have been retrieved, mainly in the north Mediterranean and the Black Sea. They have been thought to originate from Thasos and have been attributed unquestionably to Akanthos, ever since the discovery in the 1980s of abundant remains of an amphora workshop (scrap heaps and kilns) at the foot of the fortification wall. More recently, it has also proved possible to distinguish and interpret the two types of abbreviation found together on each of the stamps: on the one hand we have a proper name (of the magistrate rather than the maker?) and on the other a capacity (between 2 chous and 1 metrete, sometimes in the form of monograms {ΠΧ} and {ME}). This decipherment will undoubtedly be of some use to the formal study of Greek amphoras and reflection on the finality of their stamping.
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