This article examines the sociolinguistic competence of French immersion students. We first present an overview of the range of variation found in L1 speech and make a distinction between vernacular, informal, formal, and hyper-formal variants. We then compare the use of these forms in the speech of Canadian francophones and Grade 9 and 12 students enrolled in a French immersion program. Our analysis shows that the immersion students' sociolinguistic competence is lacking in that they rarely or never use vernacular and informal variants and overuse forms that are formal or hyper-formal. In order to address this shortcoming, we propose a pedagogical methodology for improving students' sociolinguistic competence, concentrating in particular on the need to increase students' use of informal variants (e.g., ne deletion and /l/ deletion) and to decrease their use of hyper-formal ones (e.g., the verb habiter and subject pronoun nous).Résumé : Cet article porte sur la compétence sociolinguistique des étudiants inscrits dans un programme d'immersion française. Dans un premier temps, nous présentons un survol des variantes utilisées par les francophones au Canada et identifions quatre catégories de variantes, à savoir les variantes vernaculaires, informelles, formelles et hyperformelles. Par la suite, nous comparons l'emploi de ces différents types de variantes, dans le contexte d'une entrevue enregistrée, par les francophones canadiens et par des étudiants de 9e et 12e année d'un programme d'immersion française. Cette comparaison démontre que la compétence sociolinguistique des étudiants diffère considérablement de celle des francophones dans la mesure où les étudiants font un emploi minime des variantes vernaculaires et informelles et surutilisent les variantes formelles et hyperformelles. Afin d'améliorer la compétence sociolinguistique des étudiants, nous proposons une approche pédagogique qui a pour but d'amener les élèves à augmenter leur emploi des variantes informelles (par exemple, l'effacement de ne et l'effacement de /l/) et à diminuer leur emploi des variantes hyperformelles (par exemple, le verbe habiter et le pronom sujet nous).