Abstract:The sources and distribution of sediment and particulate organic carbon (OC) to Lake Melville, Labrador, were characterized to better understand impacts from climate and hydrological changes to the system. Mass accumulation rates (MARs) across the Lake Melville System (LMS) were established from 15 sediment cores collected in 2013 and 2014 by fitting excess 210 Pb ( 210 Pb ex ) profiles to a two-layer advection-diffusion model. MARs, validated using 137 Cs, varied between 0.04 and 0.41 g cm −2 a −1 , and overall decreased with increasing distance from the Churchill River, which drains into Goose Bay, a western extension of Lake Melville. The Churchill River is the greatest source of sediment to the system, but surprisingly, MARs were greatest in western Lake Melville rather than Goose Bay, reflecting the contribution of fine material carried eastward in the Churchill River plume and inputs from nearby tributaries. A comparison of 137 Cs and 210 Pb ex inventories to expected atmospheric fallout (1.5 and 23.6 disintegrations per minute (dpm) cm −2 , respectively) in sediment across the LMS suggests particles are largely sourced from the watershed. In eastern Lake Melville, elevated 210 Pb ex inventories and marine OC point to particle scavenging of dissolved 210 Pb from inflowing marine water. A transient tracer mixing model was used to determine the depth in each core where >90% of sediment was deposited before and after hydroelectric development at Churchill Falls (1970) and applied to down-core profiles of OC and organic carbon isotopes (␦ 13 C org ). We observed a significant increase of terrestrial OC to Lake Melville post 1970, which we interpret as change from climate or hydrology of the Churchill River.Résumé : Les sources et la répartition des sédiments et du carbone organique (CO) particulaire du lac Melville, au Labrador, ont été caractérisées pour mieux comprendre les impacts des changements climatiques et hydrologiques sur ce système. Les taux d'accumulation massique (TAM) à l'échelle du système du lac Melville (SLM) ont d'abord été établis à la lumière de 15 carottes de sédiments prélevées en 2013 et 2014, en calant les profils de 210 Pb excédentaire ( 210 Pb ex ) sur un modèle de advection-diffusion à deux couches. Les TAM, validés en utilisant le 137 Cs, vont de 0,04 à 0,41 g cm −2 a −1 , mais diminuent en s'éloignant de la rivière Churchill, qui se déverse dans la baie Goose, un prolongement vers l'ouest du lac Melville et la plus importante source de sédiments entrant dans le système. Étonnement, les TAM sont les plus élevés dans la partie occidentale du lac Melville, reflétant les apports de matériaux fins transportés vers l'est dans le panache de la rivière Churchill et de plus petits affluents situés à proximité. Une comparaison des inventaires de 137 Cs et de 210 Pb ex aux retombées atmosphériques attendues (1,5 et 23,6 désin-tégrations par minute (dpm) cm −2 , respectivement) dans les sédiments à l'échelle du SLM porte à croire que les particules proviennent en majeure partie du ba...