“…Plus récemment, nous avons pu imprimer du collagène, de l'hydroxyapatite et des cellules souches mésenchymateuses et nous avons observé que le motif cellulaire imprimé pouvait guider la cicatrisation (Figure 4 [34]. Ils ont ainsi pu démontrer, par des techniques combinées, intégrées dans une seule bio-imprimante, qu'il était possible de reconstruire : (1) une portion de mandibule de morphologie adaptée à la perte de substance (3,6 × 3, 2 × 1,6 cm), et la fabrication d'un os de calvaria 3 qui permet la régénération osseuse chez le rat ; (2) un muscle strié squelettique (15 × 1 × 5 mm) innervé et répondant à des stimulations électriques après implantation in vivo chez le rat ; (3) le cartilage de l'oreille (3,2 × 0,9 × 1,6 cm), qui présente une forme complexe, qui a été maintenue deux mois après implantation pour maturation en site sous-cutané chez des rats athymiques [34]. La bio-impression in situ consiste à bio-imprimer des cellules, de la matrice, des facteurs de croissance directement au niveau de la perte tissulaire pour favoriser la régénération du tissu lésé.…”