The Inuit qalgiq, or gathering house, once served as a forum for bringing communities together through acts of storytelling, drum dancing, shamanism, and the intergenerational transfer of knowledge. While the specific traditions associated with these structures have varied over time and space, they have remained of central importance to the affirmation of group identity and communal decision-making. In 2008, the excavation of an early Thule qalgiq near the Nunavut hamlet of Cambridge Bay provided a team of local participants and University of Toronto archaeologists with an opportunity to interpret the social position of the qalgiq in the context of a contemporary Inuit population currently struggling with issues of collective identity. This article presents a project originally designed to reconstruct a qalgiq as a museum exhibit with a structure drawn primarily from archaeological findings. By embedding the project in local understandings of history as a source for community wellness and revival, however, a different course was taken. While combining archaeological blueprints with contemporary realities and beliefs, the qalgiq was ultimately re-imagined as a venue in which ideas about community, both past and present, can be voiced.Le qalgiq, ou maison communautaire inuit, servait de forum pour rassembler les communautés lors d’activités liées à des récits, des danses du tambour, du chamanisme et du transfert intergénérationnel des connaissances. Alors que les traditions spécifiques associées à ces structures ont varié avec les époques, elles sont restées cruciales pour l’affirmation de l’identité du groupe et la prise de décision commune. En 2008, une fouille archéologique d’un qalgiq du début du Thuléen près du hameau de Cambridge Bay, Nunavut, a été l’occasion pour une équipe de participants locaux et d’archéologues de l’Université de Toronto d’interpréter la position sociale du qalgiq dans le contexte d’une population inuit contemporaine aux prises avec des questions d’identité collective. Cet article présente un projet conçu à l’origine pour reconstruire un qalgiq dans un musée avec une structure dessinée principalement à partir de découvertes archéologiques. Toutefois, en intégrant le projet dans la vision locale de l’histoire comme source de bien-être de la communauté et de renouveau, une autre voie a été prise. En combinant des plans archéologiques avec les réalités et les croyances contemporaines, le qalgiq a été finalement réimaginé comme un lieu où les idées sur la communauté, passée et du présente, peuvent être exprimées