The presence of Aboriginal people in interior refuges as climate conditions deteriorated with the onset of glacial aridity is now well documented in the Australian arid zone. Further excavation at Yurlu Kankala, a large rock shelter located on an island of high land in the inland Pilbara, demonstrates repeated human occupation from at least 47-43 cal ka BP through the Last Glacial Maximum to the mid-Holocene. Despite the continued presence of bone representing human food remains and an increased occurrence of hearths, after 18-17 cal ka BP there is a dramatic reduction in stone artefact numbers, suggesting that use of the site changed markedly. In exploring the drivers behind this change, we investigate the role of rock shelters in Aboriginal land-use systems in the Pleistocene Pilbara. Yurlu Kankala makes a substantive contribution to answering questions on changing rock shelter and landscape use during the post-LGM movement of people into the wider Pilbara uplands. RÉSUMÉ La présence de population de chasseurs-cueilleurs dans les zones refuges de la zone aride australienne au coeur du dernier maximum glaciaire est aujourd'hui bien documentée. La séquence de Yurlu Kankala, un grand abri sous roche dans les terres intérieures du Pilbara, a révélé une occupation humaine débutantà 47-43 cal BP et persistantà travers le dernier maximum glacière jusqu'au milieu de l'Holocène. Les restes de faune retrouvées et un nombre important de foyers suggèrent des occupations brèves mais répétées au cours du Pléistocène. Cependant, après 18-17 cal BP, une réduction importante de l'industrie lithique suggère un changement d'utilisation du site. En explorant les différents facteurs possiblesà l'origine de ce changement, nous essayons de mieux comprendre le rôle des abris sous roche dans les systèmes d'occupation du territoire dans le Pilbara au Pléistocène. Yurlu Kankala apporte ainsi une contribution importante aux problématiques archéologiques régionales tels que les changements de type d'occupation des abris sous roche au cours du temps mais aussi l'occupation et l'utilisation du territoire dans le Pilbaraà la suite du dernier maximum glaciaire.