Au Québec, depuis 2009, les parents d’accueil œuvrant en protection de la jeunesse ont un statut de travailleur, sont représentés par un syndicat et leur rôle est encadré par un mécanisme de contrôle de la qualité des services. Dans ce contexte, certains d’entre eux vivent des tensions semblables à ce qu’expérimentent les parents d’accueil dans d’autres environnements professionnalisés. Cet article propose d’aborder ces tensions sous l’angle des dilemmes éthiques et de réfléchir au raisonnement éthique des parents d’accueil en sollicitant les fondements de l’éthique des vertus.