Une vingtaine d'années après leur découverte, l'intérêt que suscitent les facteurs de transcription NF-κB (nuclear factor kB) émane de la multiplicité des réponses cellulaires auxquelles ces facteurs sont associés. Ils jouent en effet un rôle central dans la réponse inflammatoire, l'immunité innée et acquise, la balance survie/mort cellulaire, mais aussi la tumorigenèse [1][2][3][4][5]. Ainsi, une dérégulation de l'activité des facteurs NF-κB, via la production de formes anormales de NF-κB, ou un défaut de leurs activités transcriptionnelles, est retrouvée de manière récurrente dans des lymphomes et des leucémies, mais aussi dans des tumeurs solides [5, 37]. Plus récemment, il a été mis en évidence que les facteurs NF-κB participent également au dévelop-pement des tumeurs en activant des gènes de résistance à l'apoptose, rendant certaines tumeurs résistantes aux traitements chimiothéra-peutiques et radiothérapeutiques [6].