Effet du paillage et des abris-serres sur la survie et la croissance de plants de Chêne-liège (Quercus suber L.) durant quatre saison de croissance.
Cinq modalités de paillage (Pin pignon, Lentisque, mélange de Pin pignon et de Lentisque (paillages organiques), gravier (paillage inorganique) et témoin), ainsi que trois modalités d’abris-serres (non aérés, aérés et témoins) ont été testées. Aucun des deux types d’abris-serres aéré et non aéré n’a eu d’effet significatif sur le taux de survie des plants, alors qu’ils ont significativement augmenté la croissance en hauteur moyenne des plants, par rapport au témoin, respectivement de 74-104% et 93-106 % durant les quatre années. Contrairement à la croissance en hauteur, le diamètre moyen de la tige à la base des plants des abris-serres aéré et non-aéré a été significativement plus petit que celui du témoin, durant toute la période d’étude, respectivement de 23-31 % et 38-42 %. Les abris-serres ont significativement affecté le microclimat autour des plants par augmentation ou diminution de la température, de l’humidité relative et du déficit de pression de vapeur de l’air. Ils ont réduit, par ailleurs, le taux de photosynthèse, et donc la production en biomasse totale, en raison du faible niveau lumineux. L’augmentation de la largeur et l’aération des abris pourraient aider à diminuer la température et augmenter la transmission de la lumière, ce qui pourrait les rendre plus favorables à la croissance des plants. Le paillage n’a pas eu d’effet significatif sur la croissance des plants durant toute la période d’étude. L’utilisation combinée des abris-serres et du paillage n’a pas amélioré la croissance des plants.