The "tired light" hypothesis interprets the cosmological redshift on an assumption of energy loss of photons interacting with massive particles by some researchers. A new mechanistic model of "tired light" is proposed by establishing a differential equation through the analysis of a photon's energy loss based on the classical electromagnetic theory and principles of the mass-energy equivalence and the wave-particle duality. The photon transfers some energy to massive particles by Lorentz electric force in their interaction. The expanding result of the equation's solution is a formula for redshift, which shows a relationship of redshift to the wavelength of light and the number of massive particles that the photon encountered. The model agrees with the observational data in the cited literature by the relationship of redshift to wavelength of light. And, the relationship of redshift to the number of massive particles encountered by the photons explains the "limb effect" on the solar disc, the signal redshift of Pioneer 6, and the large redshifts of quasars, all of which cannot be explained by the Doppler effect. The new model provides a basis for the hypothesis of "tired light" to become a reasonable theory. V C 2013 Physics Essays Publication. [http://dx.Résumé: L'hypothèse de la "fatigue de la lumière" interprète le décalage spectral cosmologique comme dû à la perte d'énergie de photons en interaction avec des particules massives par certains chercheurs. Un nouveau modèle mécanique de fatigue de la lumière est proposé ici, grâce à l'établissement d'une équation différentielle, elle-même fondée sur l'analyse de la perte d'énergie du photon, analyse fondée sur la théorie électromagnétique classique, le principe de l'équivalence masse-énergie, et la dualité onde-particule. Le photon communique de l'énergie aux particules massives par l'intervention dans l'interaction d'une force de Lorentz électrique. La solution de l'équation est une formule donnant le décalage spectral, et démontre une relation entre ce décalage et la longueur d'onde, et le nombre de particules massives rencontrées par ce photon. Le modèle est en accord avec les données de l'observation telles que connues dans la littérature en ce qui concerne cette relation entre le décalage spectral et la longueur d'onde. Et la relation entre le décalage spectral et le nombre de particules massives explique l'effet de bord (limb effect) observé sur le disque solaire, mais aussi le décalage spectral du signal reçu de la sonde Pionnier 6, et le décalage spectral très important du spectre des quasars, aucun de ces effets ne pouvant être expliqué par l'effet Doppler. Ce nouveau modèle fournit les fondements de l'hypothèse de la fatigue de la lumière, qui peut alors devenir une théorie raisonnable.