“…<voilà, […]>, c'est-à-dire le cas où l'unité est suivie d'une pause relative, c'est-à-dire un silence de longueur variable qui peut être due à des phénomènes physiologiques (respiration), sémantique (effet rhétorique) ou cognitive (recherche lexicale notamment (Zellner 2010, Di Cristo 2013) (17,18%) :(8) Mais voilà, il est depuis recherché par la police dans le cadre d'une enquête sur une affaire de meurtre.La cartographie de voilà qui se dessine à travers des analyses menées sur un échantillon relativement important d'exemples (1286 au total) et avec une grille d'analyse contenant des critères autant syntaxiques, que sémantiques et fonctionnels donne Nous privilégions effectivement une approche dynamique de la construction du sens qui considère qu'une unité linguistique contribue au sens de l'énoncé lors de son traitement en même temps qu'elle est elle-même déterminée par les autres unités présentes dans le contexte et qu'elle a convoquées. C'est dans ce double mouvement de construction sémantique qu'une unité linguistique doit être comprise et c'est à partir de ce principe de convocation-évocation développé parVictorri (1999) et Col(Col 2011, Col, Aptekman, Girault, Poibeau 2012, Col et Poibeau 2014 que nous souhaitons formuler des éléments de l'instruction sémantique fournie par voilà. Cette instruction aurait ainsi deux aspects complémentaires et unifiés : intégrer des entités ou des procès dans une représentation partagée sur la scène verbale et déclencher le regroupement de ces entités et de ces procès lors de leur intégration dans la représentation partagée.…”