International audienceThe temporal evolution of the water content of durum wheat (Triticum durum L.) canopies was investigated. The water contents of leaves, stems and ears of durum wheat plants were measured on various cultivars, under various hydric treatments and for several years in the Southeast of France. Because of the variability observed between these classes of organs, the water content is expressed as the percentage of the fresh weight for each class, from which the total water content of the canopy is deduced. The water content of the organs is then modelled as a function of a decimal phenological scale, defined as the cumulative degree-days canopy temperature accumulated between key phenological stages. The phenological stage emerges as the main variable governing the time course of the relative water content. The simulated values are in good agreement with the measurements and the uncertainties of the model are comparable with experimental ones.Mise en relation de l'évolution du contenu en eau du blé dur avec son développement phénologique en climat méditerranéen, pour application à la télédétection. On étudie l'évolution temporelle du contenu en eau de couverts de blé dur (Triticum durum L.). Les contenus en eau des organes (feuilles, tiges et épis) ont été mesurés au cours de plusieurs expérimentations comprenant plusieurs variétés, plusieurs traitements hydriques et plusieurs années, dans le sud-est de la France. Du fait de la grande variabilité observée entre ces organes, on exprime le contenu en eau du blé en termes de fraction de leur poids frais, dont on peut déduire le contenu en eau total de la végétation. On modélise l'évolution du contenu en eau des organes en fonction d'une échelle phénologique relative, définie par les sommes de degrés-jours de température du couvert, accumulées entre des stades clefs du développement du blé. Dans ces conditions expérimentales, l'échelle phénologique relative explique l'essentiel de l'évolution du contenu en eau des couverts de blé. Les valeurs simulées sont en bon accord avec les mesures et les incertitudes du modèle sont du même ordre de grandeur que les erreurs expérimentales