“…Par la suite, plusieurs composés hétérocycliques inducteurs des interférons de type I sont isolés, notamment le CMA (10-carboxyméthyl-9-acridanone) et différents dérivés de l'acridine (Acranil r , mépacrine) (Glaz et al, 1973 ;Taylor et al, 1980b ;Kramer et al, 1981), des 1,5diamino anthraquinones (Stringfellow et al, 1979), des quinolines comme le BL-20803 (Siminoff et al, 1973), des dérivés des pyrimidines comme la bropirimine (Stringfellow et al, 1980), des dérivés diaminés tels que le CP-20,961 (Hoffman et al, 1973), et enfin l'acide flavone acétique (Hornung et al, 1988). Plusieurs de ces molécules présentent une puissante activité antivirale chez la souris en corrélation avec leur capacité à induire les interférons de type I Hoffman et al, 1973 ;Kern et al, 1976 ;Kramer et al, 1976 ;Stringfellow et al, 1979 ;Taylor et al, 1980a), mais les tests réalisés chez l'homme ont été très décevants sans que l'on en comprenne véritablement les raisons (Kaufman et al, 1971). À la fin des années 80, les travaux sur ces composés se marginalisent, sauf en Russie où le tilorone hydrochloride et le CMA sont toujours prescrits comme antiviraux (Silin et al, 2009).…”