Approches et situation de l’essai québécois

Vingt ans dans la vie du Ciel de Québec : chronique d’une consécration

“…».La conjoncture a beaucoup évolué, ces dernières années, et les nouvelles lectures qui se font du Ciel de Québec trouvent dans cette oeuvre un réceptacle propice à des réflexions tout à fait contemporaines. Certaines tendances ne changent pas; la critique d'aujourd'hui, comme celle de 1969, continue à s'interroger sur le genre littéraire auquel appartient le roman: «chronique qu'on ne peut lire comme une chronique; conte qu'on ne peut lire comme un conte 57 », dit Pierre L'Hérault; essai publié «sous le couvert du discours romanesque58 », pense pour sa part André Belleau, appuyé en cela par Jean-Marcel Paquette59 . Pour Donald Smith, Le Ciel de Québec est le « seul véritable roman 60 » de Jacques Ferron, le reste de l'oeuvre relevant plus ou moins du conte.…”