Au cours de la dernière décennie, le portrait éditorial du Canada francophone s’est en quelque sorte stabilisé. Après leur fondation quasi simultanée au début des années 1970, les principaux éditeurs de l’Ouest, de l’Acadie et de l’Ontario français sont parvenus à assurer, sinon leur pérennité, du moins un sentiment de sécurité relative quant à leur durée. Un bon degré de professionnalisme s’est installé chez la plupart d’entre eux. Simultanément, la pratique des genres littéraires a eu tendance à se diversifier peu à peu, si bien qu’il est maintenant possible d’affirmer que les éditeurs canadiens-français « couvrent», à travers leur production, l’éventail complet des discours littéraires.
(MSS 424, boîte n° 11, chemise n° 1, 1.1.98) ; elles ont été choisies en fonction de leur intérêt pour ce numéro d'Etudes françaises. La plupart, écrites à la volée par une jeune artiste au plus fort de « Vépopée automatiste », sont demeurées sans date ;j'ai donc tenté de les replacer dans un ordre chronologique approximatif. Malheureusement, les réponses de Jacques à sa soeur cadette n 'ont pu être retrouvées. Dans les cinq premières lettres, rédigées entre 1947 et 1948, Marcelle Ferron rend compte à son frère, établi comme médecin en Gaspésie, des activités du mouvement automatiste, auquel elle collabore avec enthousiasme. Les cinq lettres suivantes, qui datent de 1949, sont adressées à Jacques au sanatorium de Sainte-Agathe, où il se trouve en traitement à partir d'avril. Une dizaine de courts passages, surtout relatifs aux affaires de la famille, ont été retranchés. J'ai rectifié l'orthographe et la ponctuation lorsque la chose m'a paru nécessaire. Je désire remercier vivement M™ Marcelle Ferron, qui a aimablement accepté de relire avec moi ces lettres de jeunesse et qui en a autorisé la publication.
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