Our study examined the role of social identity processes in determining how individuals evaluate, deal with, and are affected by severe events of war. We reasoned that for those who experience such events collectively and who identify strongly with their group, primary appraisal will be filtered through the prism of social identity. In a sample of Kosovo Albanians who had survived the armed conflict in 1999, we found that those who were able to evaluate the war as affirming their group identity presented lower levels of depressive mood and anxiety and higher levels of self-efficacy. Furthermore, this process of war appraisal affected the process of secondary appraisal. Specifically, positive war appraisal increased availability of support from close others and reduced the importance of positive individual coping strategies in dealing with extreme events. Conversely, negative war appraisal reduced availability of support from close others and reduced the importance of negative coping strategies in dealing with extreme events.Notre recherche étudie le rôle des processus d'identité sociale sur la façon dont les individus déterminent, évaluent, traitent et sont touchés par de graves événements dus à la guerre. Pour ceux qui ont fait l'expérience de tels événe-ments collectifs et qui s'identifient fortement à leur groupe, nous posons l'hypothèse selon laquelle leur évaluation primaire est filtrée par le prisme de l'identité sociale. Ainsi, nous trouvons que des Albanais du Kosovo survivant au conflit armé de 1999, ceux qui ont été capable d'évaluer la guerre comme une affirmation de leur identité de groupe présentent des niveaux de syndromes dépressifs et d'anxiété moins importants et un meilleur niveau d'auto efficacité que les autres. Néanmoins ce processus d'évaluation de la guerre affecte l'évaluation secondaire. Plus précisément, l'évaluation positive de la guerre accroît la disponibilité à soutenir les proches et réduit l'importance des stratégies individuelles de faire-face dans le traitement des événements extrêmes. Réciproquement, l'évaluation négative de la guerre réduit, et la disponibilité à soutenir les proches, et l'importance des stratégies de faire-face négatif dans le traitement des événements extrêmes.