“…De ce repérage systématique de la clinique post-traumatique découlera la prise en compte des comorbidités psychiatriques (Hegarty et al, 2004, p. 621 ;Afifi et al, 2012, p. 184 ;Zanarini et al, 2011, p. 349), notamment les conduites suicidaires (Godet-Mardirossian et al, 2011, p. 942 ;Stevens et al, 2013), des comorbidités addictologiques (Lawson et al, 2013, p. 127, ;Read et al, 2004Read et al, , p. 1665 et somatiques (Paras et al, 2009, p. 550 ;Spitzer et al, 2009Spitzer et al, , p. 1012Coughlin, S., 2011, p. 164), des conséquences sociales et économiques (Fang et al, 2012, p. 156)… Ainsi, en psychiatrie, Thompson et al (2010, p. 84) retrouvent dans une population de 92 patients (dont 56,5 % présentaient une dépression) 35,9 % d'expositions à des agressions sexuelles. Dans l'étude de Glover et al (2010de Glover et al ( , p. 1018) qui interrogeaient, avec la Life Events Checklist, les antécédents traumatiques de 977 patients (dont 70 % ont un trouble dépressif), les auteurs ont retrouvé 25 % de victimes d'agressions (dont 17 % physiques, 7 % sexuelles, 16 % avec armes ; Glover et al, 2010Glover et al, , p. 1018 (Brown et Lefaucheur, 2011, p. 73 ;Zanarini et al, 2011, p. 349 ;Ladois Do Pilar Rei, A., 2012, p. 83 ;Coid et al, 2001, p. 450 Ce chiffre représente le double du taux national français (7,7 ‰). Même si ces chiffres n'expliquent pas à eux seuls le nombre d'ÉSPT dans cette population, il est reconnu que le contexte socioéconomique d'une région puisse rendre compte des variations dans la réponse clinique au traumatisme (Spitzer et al, 2009, p. 80).…”