2004
DOI: 10.7202/009450ar
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Assimilation linguistique et remplacement des générations francophones et anglophones au Québec et au Canada

Abstract: L’analyse longitudinale des données de recensement les plus récentes confirme la faiblesse du français en regard de l’anglais comme langue d’assimilation à Montréal, ainsi que l’emballement de l’anglicisation des francophones à l’extérieur du Québec et du Nouveau-Brunswick. Étant donné la stabilisation de la sous-fécondité des populations anglophone et francophone à des niveaux semblables, le préjudice démographique que cause à la population de langue française le pouvoir d’assimilation disproportionné de l’an… Show more

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“…Si l'on suit ce raisonnement, l'on peut donc imaginer que les résidents de Montréal, de Québec et de Gatineau, par exemple, n'utiliseront pas tout à fait le même langage, étant donné que l'effet de voisinage sera plus ou moins puissant selon qu'ils habitent près de la capitale du Canada qui est officiellement bilingue, 7 près de la métropole économique et multiculturelle du Québec ou près de la capitale provinciale. Le cas de la région Ottawa-Gatineau est relativement populaire, notamment chez les chercheurs statisticiens comme Castonguay qui lui a consacré de nombreuses publications (1974, 1979, 1997, 2002a, 2002b, 2005). En effet, la situation linguistique de la région outaouaise est très particulière.…”
Section: Nos Deux Approchesunclassified
“…Si l'on suit ce raisonnement, l'on peut donc imaginer que les résidents de Montréal, de Québec et de Gatineau, par exemple, n'utiliseront pas tout à fait le même langage, étant donné que l'effet de voisinage sera plus ou moins puissant selon qu'ils habitent près de la capitale du Canada qui est officiellement bilingue, 7 près de la métropole économique et multiculturelle du Québec ou près de la capitale provinciale. Le cas de la région Ottawa-Gatineau est relativement populaire, notamment chez les chercheurs statisticiens comme Castonguay qui lui a consacré de nombreuses publications (1974, 1979, 1997, 2002a, 2002b, 2005). En effet, la situation linguistique de la région outaouaise est très particulière.…”
Section: Nos Deux Approchesunclassified
“…À partir de nos données surtout ethnographiques, fondées sur des recherches qualitatives sur le terrain, nous estimons être en mesure de poser un diagnostic plus « optimiste » 7 , ou en tout cas moins pessimiste (il importe évidemment de ne pas occulter les problèmes qui existent) qu'un certain nombre d'auteurs pour qui la survie même des populations francophones minoritaires au Canada est sérieusement compromise. Nous pouvons situer dans ce dernier camp les publications, non seulement des démolinguistes et des statisticiens invoquant le poids négatif des « tendances lourdes », comme celles de Charles Castonguay (1993Castonguay ( , 1994Castonguay ( , 1996Castonguay ( , 2002, mais également celles de certains sociologues, comme Roger Bernard (1990Bernard ( , 1996Bernard ( , 1998 Et l'auteur de conclure sur ces paroles pour le moins démobilisatrices :…”
Section: Le Développement Durable Des Communautés Francophones Minoriunclassified
“…Recent census data cannot be used to determine the EFC DW since French Canadians can identify themselves as Quebecers, French, Canadians, or French Canadians; other ethnic groups would also identify as Quebecers, French, or Canadian; moreover, individuals can identify with more than one ethnic category (Statistics Canada, 2006). And the linguistic approach cannot be used to indirectly determine EFC DW either since 48% of all immigrants have adopted French (Castonguay, 1997) including 40% for first-generation allophone (non-English, non-French) immigrants (Castonguay, 2002) and 61% for second-generation allophone immigrants (Bélanger, Sabourin, & Lachapelle, 2011). The most reliable data dates from the 1971 census where the ethnic origin question was answered based on firm choices rather than from self-identification as found in later censuses.…”
Section: Introductionmentioning
confidence: 99%