This cross-sectional, descriptive, correlational study evaluated the mental health consequences of abuse among Jordanian women. Standard tools were used to collect data from 93 abused women seeking help at a welfare centre in relation to forms of abuse, depression, coping, suicidal ideation, substance use, social support and self-efficacy. The most commonly reported form of abuse was psychological abuse. Applying the Beck Depression Inventory showed that 38.7% of the abused women had moderate to severe levels of depression. Although half the women had a low level of perceived social support, abused Jordanian women reported moderate to very high levels of self-efficacy and used approach coping more frequently than avoidance coping strategies. Using the Modified Scale for Suicide Ideation, 15.7% of the women reported that the desire for death was stronger than the desire for life. Abused women in Jordan face mental health and psychosocial risks that could compromise their quality of life.
Évaluation des conséquences psychosociales et mentales de la violence chez des femmes jordaniennesRÉSUMÉ La présente étude transversale, descriptive et corrélationnelle a évalué les conséquences de la violence sur la santé mentale de femmes jordaniennes. Des outils standards ont été utilisés pour recueillir des données auprès de 93 femmes ayant subi des violences et demandant de l'aide dans un centre de protection familiale. Ces données concernaient les types de violence, la dépression, les difficultés d'adaptation, les pensées suicidaires, la consommation de substances psychoactives, la recherche d'un appui social et le sentiment d'efficacité personnelle. Les violences les plus fréquemment rapportées étaient d'ordre psychologique. L'inventaire de la dépression de Beck a permis de révéler que 38,7 % des femmes victimes de violences souffraient de dépression d'une intensité modérée à sévère. Même si la moitié des femmes avait le sentiment de recevoir un soutien social faible, les femmes jordaniennes avaient des niveaux modérés à très élevés d'efficacité personnelle et avaient plus souvent recours à des stratégies de confrontation que d'évitement. Selon les résultats sur l'échelle MSSI Modified Scale for Suicide Ideation, le désir de mourir était plus fort que le désir de vivre chez 15,7 % des répondantes. Les femmes ayant subi des violences en Jordanie encourent des risques psychosociaux et de dégradation de leur santé mentale et ces risques pourraient altérer leur qualité de vie.