“…Elles postulent que le dévoilement de soi (« self-disclosure ») serait plus important et plus spontané que dans les relations non médiatisées (Lewkowicz, Marcoccia, Atifi, Bénel, Gaglio, Gauducheau et al, 2008 ;Park & Floyd, 1996 ;Walther & Boyd, 2002 ;Wright & Bell, 2003), y compris dans les situations non propices telle que la résolution de problème (Joinson, 2001). L'anonymat serait un élément fondamental facilitant cette expression émotionnelle, notamment négative, en raison du caractère moins menaçant de leur exposition (Caplan, 2003 ;Caplan & Turner, 2007 ;Walther & Boyd, 2002). Différentes fonctions sont associées au dévoilement émotionnel (Tichon & Shapiro, 2003) telles que : demander du soutien de manière implicite (Pfeil & Zaphiris, 2007 ;Preece, 1999 ;Prost et al, 2014) ; apporter du soutien en montrant qu'une solution est envisageable ; partager des moments de complicité avec un autre participant ; permettre aux participants de procéder à une comparaison sociale qui le plus souvent est source de réassurance (Helgeson & Gottlied, 2000 ;Walther & Boyd, 2002).…”