Camelina [Camelina sativa (L.) Crantz] has potential in aquaculture, livestock feed production, and the biofuel industry. It is necessary to determine the appropriate production technology for the newly introduced crop under different environmental conditions. The objective of this 2-year study was to measure the response of five camelina genotypes in terms of seed yield, yield components, and disease incidence to applied nitrogen (N) at multiple sites in the Maritime provinces of eastern Canada. The factorial experiment was set up as a randomized complete block design. The two factors were six N rates (0, 25, 50, 100, 150, and 200 kg ha −1 N) and five genotypes of camelina (Calena, CDI002, CDI005, CDI007, and CDI008). The interactive effect of N rates and genotypes was considered. Results showed that camelina, which is usually considered a low-input crop, responded positively to increased applied N at rates up to 200 kg ha −1 N. Seed yield responded differently to applied N rates depending on genotype. Branch and pod development were decisive for seed yield. The advanced line CDI007 had the highest yield potential among the five genotypes. Downy mildew infection was positively correlated with applied N rates; however, seed yield was not significantly affected by downy mildew infection.Key words: camelina, genotype, nitrogen, yield, yield components, downy mildew.Résumé : La caméline [Camelina sativa (L.) Crantz] présente de l'intérêt pour l'aquaculture, la fabrication d'aliments du bétail et l'industrie des biocarburants. Toutefois, il faut identifier la technologie qui permettra de produire cette nouvelle culture dans diverses conditions. Cette étude de deux ans devait préciser la réaction de cinq génotypes de caméline à l'application d'engrais azoté (N) sur les plans du rendement grainier, des composantes du rendement et de l'incidence des maladies, à de nombreux endroits dans les provinces des Maritimes, dans l'est du Canada. L'expérience factorielle était structurée en blocs aléatoires complets. Les deux facteurs examinés consistaient en six taux d'application des engrais N (0, 25, 50, 100, 150 et 200 kg de N par hectare) et cinq génotypes de caméline (Calena, CDI002, CDI005, CDI007 et CDI008). Les chercheurs ont examiné l'interaction de ces facteurs. Les résultats indiquent que la caméline, souvent considérée comme une culture peu exigeante, réagit bien à l'application d'une plus grande quantité d'engrais N, jusqu'au taux de 200 kg par hectare. Le rendement grainier réagit de façon variable au taux d'application de l'engrais, selon le génotype. Le développement des ramifications et des gousses joue un rôle déter-minant dans le rendement grainier. La lignée évoluée CDI007 se caractérise par le rendement potentiel le plus élevé des cinq génotypes. L'infection par le mildiou présente une corrélation positive avec la quantité d'engrais N appliquée. Cependant, cette maladie n'a aucun impact significatif sur le rendement grainier. [Traduit par la Rédaction]