Points importantsn Les dysfonctions myocardiques liées aux anthracyclines peuvent se révéler plusieurs années après le traitement, un suivi cardiologique individualisé est donc recommandé. n Avec le trastuzumab, une baisse de la fraction d'éjection est attendue dans 4 % des cas, mais ce chiffre peut être plus élevé dans certains sousgroupes. n Les inhibiteurs de l'aromatase sont susceptibles de perturber le bilan lipidique. n Dans les essais cliniques, on retrouve une augmentation non signifi cative des événements cardiovasculaires sous antiaromatase. n Dans la population traitée par antiaromatases il faut surveiller le blanc lipidique ; en cas de perturbations, les recommandations destinées à la population générale s'appliquent.Les complications cardiovasculaires des traitements antitumoraux ont longtemps été représentées en premier lieu par celles liées aux anthracyclines, en particulier dans le cancer du sein du fait de l'irradiation thoracique associée. À l'heure où l'incidence de ces complications est mieux évaluée, les indications des anthracyclines tendent à se restreindre, notamment dans le sein adjuvant du fait de la prescription de taxanes, et les techniques d'irradiation ont notablement progressé.De nouvelles interrogations émergent cependant, liées à l'utilisation extensive des inhibiteurs de l'aromatase chez les femmes ménopausées et du trastuzumab chez les patientes avec surexpression de HER-2.