Ce que parler veut dire… ou ne pas dire

Abstract

L’auteur étudie de quelle manière les mots circulent entre enfants handicapés et les adultes, parents et soignants. Pour parler du handicap avec l’enfant, les mots sont nécessaires, mais ils sont souvent insuffisants ou inadéquats. La nécessité de dire cache mal la complexité du langage qui sert aussi bien à énoncer et à dissimuler. De plus, les adultes n’entendent pas ou ne répondent pas aux enfants. Les interrogations des enfants sont souvent minimisées ou ignorées. On parle de l’enfant, en fonction d’un savoir présupposé sur son handicap, mais on ne s’adresse pas à l’enfant. Ces situations cliniques familiales évoquent le « double lien » décrit par l’école américaine de Palo Alto. De son côté, l’enfant va construire des théories, sur le modèle des théories sexuelles infantiles décrit par Freud, comme le montrent des exemples cliniques.

Sickle Cell Anemia and Family Taboo: The Experience of a Sister of a Sick Child in Cameroon

“…This can pose a risk to his psychological health if it persists over time. Following other work [20,21,24,42], this article shows the need for the professional to remain extremely sensitive to the way in which the experience of the disease is registered in the family psychology. This can help to make the family and siblings a resource for the child with sickle cell disease and his brothers and sisters.…”

“…The narrative of the disease has a defensive function like secondary development for the dream, and the possibility of telling a traumatic event is crucial in mitigating the impact of suffering for the sick child and for loved ones [21]. The defensive function of narrativity also opens up possibilities for creativity, the work of thought it implies being both restorative and inventive.…”