International audienceThis study aims to examine primary school teachers’ representations of boredom in function of the two most salient and significant variables : the student’s scholastic position and sex. After evaluating a grade sheet, teachers were asked to cite five terms for which we have put forward a differentiated causal explication. Boredom, for male students, is particularly significant in the context of scholastic difficulty and less so for scholastic success. Teachers tend to dichotomize boys as successful, and girls as having difficulties, under the influence of essentialist references. Boredom thus takes a sense in a scholastic context in which teachers tend to disengage both from students with the highest levels of social prestige in addition to those with the lowest levels of social prestige.Cette étude se propose d’observer les représentations que les enseignant-e-s de primaire se font de l’ennui, en fonction de deux variables, les plus saillantes et significatives : la position scolaire de l’élève, et le sexe de l’élève. En proposant aux enseignant-e-s, après la lecture d’un relevé de notes, de citer cinq termes, nous avons mis en évidence un système d’explication causale différencié. L’ennui est particulièrement significatif en contexte de difficulté scolaire, et dans une moindre mesure en réussite scolaire lorsqu’il s’agit du relevé d’un garçon. Un rapprochement est réalisé de la part des enseignant-e-s entre les groupes réussite/garçon et difficulté/fille, sous l’impulsion de références de type essentialiste. L’ennui prend alors sens en contexte scolaire dans des situations de profils d’élèves à fort prestige social versus faible prestige, et comme moyen de se désengager