“…En revanche, les situations d'« inversion du genre » où des hommes investissent des professions « fémi-nines » ont été moins analysées (Williams, 1992 ;anGeloFF, arBorio, 2002 ;GuiChard-ClaudiC et al, 2008 ;BusCatto, Fusulier, 2013). Ces travaux sur des hommes en situation de « minorité » se sont essentiellement concentrés sur les secteurs de la santé (KerGoat, 1992 ;Charrier, 2004Charrier, et 2008douGuet, VilBrod, 2008 ;PiCot, 2011), du travail social (PhiliPPe, 2008 ;Bessin, 2008 ;Cresson, 2010 ;Bodin, 2011) et du champ éducatif (GalBraith, 1992 ;murCier, 2008 ;herman, 2007 ;JaBoin, 2008), voire sur les trois à la fois (Williams, 1992 ;Cross, BaGilhole, 2002) (1) . Ils ont montré que l'avancée en mixité se traduit par des processus différents lorsqu'elle est le fait d'hommes et non de femmes, puisque leurs modalités d'entrée dans la profession où ils/elles sont « minoritaires », mais aussi le prix à payer pour cette position et leurs déroulements de carrières (GuiChard-ClaudiC et al, 2008) sont contrastés.…”