Résumé Depuis plus d’une dizaine d’années s’est développée dans le monde académique anglophone une nouvelle branche de la political ecology qui étudie particulièrement la question de l’eau en ville : la radical political ecology autour d’Erik Swyngedouw et ses élèves. Le but de cet article est, dans un premier temps, de faire un panorama des concepts utilisés par ce courant encore peu connu en France et, dans un deuxième temps, de voir à quoi ils peuvent servir dans l’étude d’un réseau d’adduction d’eau, en l’occurrence Khartoum. Ou plus exactement d’étudier ce qu’ils apportent de différent par rapport aux approches plus connues des lecteurs français.