Dans le présent article, notre intention est d’analyser le niveau d’information financière publique divulguée par certains pays arabes du Moyen-Orient eu égard aux revendications en faveur d’une plus grande transparence et des tendances internationales à cet égard. Nous avons dès lors examiné les rapports financiers publiés en ligne par les pays sélectionnés, en les comparant aux états financiers et autres contenus proposés dans les normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS), définies par la Fédération internationale des comptables. Les résultats indiquent que les pays arabes analysés présentent un niveau faible d’informations financières publiques. Ils présentent tous des degrés similaires d’observation des IPSAS 1 et 2. Quoi qu’il en soit, on observe que les pays bénéficiaires d’aides appliquent les politiques mentionnées dans les recommandations internationales pour répondre aux exigences des bailleurs de fonds et des agences internationales. Les pays dont les besoins financiers sont couverts par les recettes pétrolières sont moins soumis aux pressions externes et internes en faveur de l’application des IPSAS. Remarques à l’intention des praticiens Les observations de notre article intéresseront les gestionnaires publics dans l’ensemble des pays arabes sélectionnés, en particulier ceux qui travaillent dans les administrations publiques des pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que les sociétés de conseil dans la région du Golfe. L’analyse réalisée de la législation financière et des normes IPSAS 1 et 2 pour les pays sélectionnés les encouragera peut-être à entamer un processus de réformes financières.