1991
DOI: 10.1017/s0954394500000582
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Conséquences de la sous-spécification des traits de Agr dans l'identification de Pro

Abstract: RESUMEDans le cadre de la theorie du gouvernement et du liage, cet article presente une explication du changement survenu dans la distribution du sujet pronominal et du sujet nul Pro en moyen frangais. Apres avoir montre que cette langue de type V2 ne manifeste pas l'asymetrie principales/subordonn6es caracteiistique des langues germaniques, nous proposons d'identifier la position de Pro selon le principe de m-command. Pour remplacer le parametre d'uniformite morphologique de Jaeggli et Safir (1989), qui n'a p… Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
1

Citation Types

0
0
0
2

Year Published

1994
1994
2021
2021

Publication Types

Select...
5

Relationship

0
5

Authors

Journals

citations
Cited by 6 publications
(2 citation statements)
references
References 8 publications
0
0
0
2
Order By: Relevance
“…C’est malheureusement là une conjecture qu’il est difficile de valider sans le recours aux manuscrits étant donné la pratique de normalisation de certains éditeurs de textes littéraires, corrigeant les marques de la flexion casuelle et qui par là empêchent de mesurer leur distribution réelle (Lagorgette 2003). La même difficulté s'étend à l’hypothèse du nombre perçue comme facteur responsable de l'émergence du sujet obligatoire par Dupuis, Lemieux et Gosselin (1992). Leur raisonnement est que le nombre du groupe nominal serait devenu syntaxiquement inerte, et qu’il ne permettrait donc plus l’identification de l’antécédent, rendant l’expression des arguments obligatoires; cette approche préfigure celle d’Arteaga pour qui ce sont des traits forts qui permettent l’identification du sujet non exprimé (1998; voir Hulk et van Kemenade 1995).…”
Section: L’ancien Français Comme Langue à Sujet Nul?unclassified
“…C’est malheureusement là une conjecture qu’il est difficile de valider sans le recours aux manuscrits étant donné la pratique de normalisation de certains éditeurs de textes littéraires, corrigeant les marques de la flexion casuelle et qui par là empêchent de mesurer leur distribution réelle (Lagorgette 2003). La même difficulté s'étend à l’hypothèse du nombre perçue comme facteur responsable de l'émergence du sujet obligatoire par Dupuis, Lemieux et Gosselin (1992). Leur raisonnement est que le nombre du groupe nominal serait devenu syntaxiquement inerte, et qu’il ne permettrait donc plus l’identification de l’antécédent, rendant l’expression des arguments obligatoires; cette approche préfigure celle d’Arteaga pour qui ce sont des traits forts qui permettent l’identification du sujet non exprimé (1998; voir Hulk et van Kemenade 1995).…”
Section: L’ancien Français Comme Langue à Sujet Nul?unclassified
“…Cette dominance s'explique aussi en partie par le fait que les constructions strictes, introduites par un seul syntagme initial, sont prépondérantes dans cette dernière période (à 80,5 %, 58 des 72 occurrences totales) alors qu'elles sont dominantes dans la deuxième période (63,2 %, 74 de 117) et tout juste minoritaires dans la première (47,2 %, 17 sur 36). En se reportant aux données des coutumiers tardifs, on a donc une chronologie de 1250 à 1550 pour l'usage récurrent de la configuration, et de 1150 à 1650 pour ses manifestations.Ce que montre également le tableau est que la configuration n'est pas un phénomène propre aux textes de type littéraire généralement utilisés par les diachroniciens dont Vance, puisqu'elle se retrouve dans des textes légaux, et avec une chronologie semblable (sur la dominance des coordination dans la période tardive dans les textes littéraires, voirDupuis et al 1992). Je me suis posé la question, à laquelle le corpus FLAN+ permet de répondre, de savoir si la configuration appartenait à un type de texte légal particulier.…”
unclassified