The Sacramento splittail (Pogonichthys macrolepidotus) is a relatively large (400 mm), long-lived (8 years) demersal cyprinid of conservation importance endemic to the San Francisco Estuary (SFE), California, USA. It exhibits a semi-anadromous life cycle spending adult life in low to moderate salinity (0-12) habitat with migrations into upstream freshwater rivers and floodplains for spawning during winter-spring. The species persists as two genetically distinguishable populations -one dominant and one subordinate -separated by discrete spawning habitats that we suggest resemble an island-mainland metapopulation structure. The populations overlap in distribution in the SFE, yet segregation is maintained with individuals tending to aggregate or school with others of similar population heritage and natal origin. The populations are spatially connected via dispersal of the dominant population into the subordinate population's spawning habitat when climate patterns produce freshwater outflow sufficient to form a bridge of suitable low salinity habitat across the upper SFE. Habitat affinities of the two populations, hydrodynamic modeling studies, and historical outflow records together suggest such conditions occur in approximately 1/3 of years overall with an irregular frequency. This dynamic pattern of spatial connectivity controlled by climate variability may be an important driver of gene flow between the two populations.Résumé : Pogonichthys macrolepidotus est un cyprinidé démersal longévif (8 ans) relativement grand (400 mm) d'importance pour la conservation et endémique de l'estuaire de San Francisco (SFE; Californie, États-Unis). Il présente un cycle biologique semianadrome, passant sa vie adulte dans des habitats de salinité faible à modérée (0-12) avec des migrations dans des rivières d'eau douce et des plaines alluviales situées plus en amont pour frayer à l'hiver et au printemps. L'espèce persiste en deux populations génétiquement distinctes, une dominante et l'autre subordonnée, séparées par des habitats de frai distincts qui ressemblent, selon nous, à une structure de métapopulation de type île-continent. Si les aires de répartition des populations se chevauchent dans le SFE, une ségrégation est maintenue, les individus tendant à se regrouper ou former des bancs avec d'autres individus provenant de la même population et de la même origine natale. Les populations sont connectées dans l'espace par la dispersion de la population dominante dans l'habitat de frai de la population subordonnée quand les aléas du climat produisent des débits sortants d'eau douce assez importants pour former un pont d'habitats d'assez faible salinité de part en part du SFE supérieur. La combinaison de l'affinité des habitats des deux populations, d'études de modélisation hydrodynamique et des registres historiques des débits sortants indiquerait que de telles conditions se produisent environ une année sur trois, à une fréquence irrégulière. Ce motif dynamique de connectivité spatiale contrôlée par la variabilité du climat pourrait...