Contre l'individualisation des droits sociaux

Sterdyniak, Henri

doi:10.3917/reof.090.0419

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“…Sterdyniak (2004) questions the argument of the cost of the survivor benefits: he estimates the survivor benefit prevents the society from paying for the old-aged means-tested benefits. According to the author's calculations, "if the man is two years older than his wife, the society saves on average the equivalent of twenty-eight years of means-tested benefit while financing the equivalent of eight years of survivor benefit" (p. 443).…”

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“…But it is not clearcut the French tax system discourages female employment in particular. The female labor market participation rate of persons between twenty-five and fifty-five years old in France is one of the highest in Europe: 79 percent versus 78 percent in Germany, 75 percent in the Netherlands, 76.7 percent in England (2002 data, cited by Sterdyniak, 2004). As underscored by the author, "the employment disincentive effects are not gender-related: they do play a role for single persons or couples with two individuals not of the labor force benefiting from a minimum income support (Revenu Minimum d'Insertion, Allocation de Solidarit~ Sp~cifique)" (p. 458).…”

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“…The question of universal social benefits reveals most explicitly the ambiguity of the choice for individualization. As Sterdyniak (2004) asks, "how would the individualization of social rights materialize? Each individual's social rights will depend on his/her own financial situation and no more on the household's one.…”

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“…Hence, the idle spouse of a wealthy city businessman would be entitled to the minimum income support whereas a two-person couple earning the minimum wage would not, given that their individual income stands above the income threshold" (p. 456). One might wonder, as Sterdyniak (2004), does, if the individualization of social rights represents the wrong answer to the question of reducing gender inequalities.…”

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Active aging and pension reform: The gender implications in France

Gilles

Parent

2006

Gend. Issues

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In the first section of this article, the authors, Christel Gilles and Antoine Parent, argue that in France, public policy and the pension system provide financial incentives favoring early retirement. The implementation of "bridge jobs" to facilitate the transition from full employment to full retirement, could, in theory, lessen the long-term decline in employment rates of men and women. Gilles and Parent, in the second section, question the idea that rising labor force participation rates among women are adequate to narrow pension inequalities between men and women. Regarding this point, we also note that since women's careers are generally shorter than men's and their labor income remains, on average, lower, an increase in female labor force participation would lead, in an occupational-based system, to a substitution effect between direct and indirect entitlements. The impact of this effect on pension gender inequalities remains uncertain. In the third section, the authors examine, from a gender perspective, other pension reform options that may, in theory, provide greater gender equality, but that are, in practice, far from the implementation phase.Christel Gilles is an economist, Matisse, University of Paris 1--Sorbonne. Antoine Parent is an associate professor of economics at the University of Paris 8, and researcher at MATISSE, University of Paris 1--Sorbonne. This appendix is a contracting form of the presentation done by Mahieu and Walraet (2002), pp. 3-6.

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Active aging and pension reform: The gender implications in France

Gilles

Parent

2006

Gend. Issues

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“…(5) Les débats sur l'individualisation des droits en matière de protection sociale ont connu une actualité au niveau européen suite à la publication en 1997 d'un rapport de la Commission européenne dans lequel cette dernière souhaite « évaluer les mesures prises par les États membres pour progresser vers une individualisation des droits sans mettre en péril la situation financière des femmes ». S'en est suivi un débat en France entre défenseurs (Kerschen, 2003 ;Lanquetin et al, 2004) et critiques (Sterdyniak, 2004) de l'individualisation des droits. l'objectif de maintenir le niveau de vie après le décès du conjoint n'a plus guère de sens lorsque, en cas de divorce, de nombreuses années s'écoulent entre la séparation et le décès de l'ex-conjoint.…”

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Égalité entre hommes et femmes à la retraite : quels rôles pour les droits familiaux et conjugaux ?

Bonnet¹,

Hourriez²

2012

Population

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Égalité entre hommes et femmes à la retraite : quels rôles pour les droits familiaux et conjugaux ? Une question récente dans le domaine des retraites L'acquisition de droits individuels à la retraite a toujours été plus difficile pour les femmes que pour les hommes. Leur moindre présence sur le marché du travail, liée entre autres à leur rôle encore dominant dans les tâches domestiques et les soins aux enfants, ne leur permet d'atteindre que des niveaux de retraite limités par rapport aux hommes. On peut faire ce constat dans la plupart des pays européens, avec des différences liées au stade de développement de l'activité féminine et à la structure du système de retraite, qui atténue plus ou moins les disparités constatées sur le marché du travail. Les pensions de droit propre (1) des femmes sont ainsi très inférieures à celles des hommes. Cependant, la question de l'égalité à la retraite entre hommes et femmes était relativement peu présente dans les débats jusqu'à il y a une quinzaine d'années (2). Pour la France, Brocas (2004) dresse un aperçu historique de l'évolution de la question des femmes et de la retraite, et relève que depuis les années 1980, la question est peu apparue dans les débats. Elle souligne notamment que « lors des réformes intervenues au début des années quatre-vingt-dix dans les régimes de salariés du secteur privé, et en particulier lors de la réforme du régime général de 1993, la question féminine a, de même, été largement absente du débat ». Cette absence de la dimension du genre dans les débats s'explique probablement parce que les inégalités de pensions entre hommes et femmes n'aboutissaient (1) La pension de droit propre désigne la pension de retraite personnelle, issue principalement de l'activité professionnelle de l'individu, par opposition à la pension de réversion issue des droits acquis par le conjoint. (2) Jefferson (2009) note ainsi que la littérature traitant des retraites avant les années 1990 concerne majoritairement les hommes, célibataires et mariés. Les travaux intégrant la dimension des femmes sont plutôt centrés sur le veuvage. Ginn et al. (2001) concluent aussi que la dimension du genre est quasiment absente dans la littérature abondante sur les retraites. * Institut national d'études démographiques. • Conseil d'orientation des retraites (COR). Les propos exprimés dans cet article n'engagent que les auteurs et aucunement le COR.

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